Né le 8 décembre 1914 à Melun (Seine-et-Marne), fusillé par les Allemands le 21 juillet 1944 après condamnation à mort, au champ de tir d’Égriselles, commune de Venoy (Yonne) ; ouvrier agricole ; maquis Verneuil (Libération-Nord).

Enfant de l’assistance publique domicilié à Saint-Germain-de-Modéon (Côte-d’Or), Georges Winck, célibataire, était ouvrier agricole de la région de Quarré-les-Tombes (Yonne), lorsqu’il fut en liaison avec le maquis Verneuil. La Feldgendarmerie allemande l’arrêta le 16 juin 1944 en même temps qu’Irénée Lecoq, au lieu-dit Les Trois-Arbres (commune de Quarré-les-Tombes). Irénée Lecoq fut massacré sur place ; Georges Winck fut amené à Auxerre. Condamné à mort par le tribunal FK 745 d’Auxerre le 6 juillet 1944, il a été fusillé le 21 juillet 1944 au champ de tir d’Égriselles.
Le nom de Georges Winck est gravé sur la stèle des fusillés d’Égriselles. Les noms d’Irénée Lecoq et de Georges Winck sont gravés sur une stèle érigée au lieu-dit Les Trois Arbres, commune de Quarré-les-Tombes, avec la date de fusillade du 16 juin 1944, par erreur.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen. – Bailly Robert, Si la Résistance m’était contée, ANACR Yonne, 1990, p. 367 ; Sur les chemins de l’histoire et du souvenir (Yonne), ARORY, 1993, p. 42.

Claude Delasselle

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