PARISSE Gilbert, Armand, Alcide [Pseudonyme : Maxime]
Né le 28 mars 1920 à Hecq (Nord), fusillé le 2 février 1944 au fort de Bondues (Nord) ; garçon boucher ; résistant au sein des FTPF.
Coll. Musée de la Résistance de Bondues.
Fils d’un journalier, Gilbert Parisse, garçon boucher, vivait à Curgies (Nord). Marié, il était père d’un enfant.
Résistant au sein des Francs-tireurs et partisans (FTP), il dirigea la 5e compagnie de Valenciennes (Nord) et prit part au sabotage d’une voie ferrée qui fit dérailler, en décembre 1943, un train militaire acheminant des SS à la frontière belge. Il commanda également le groupe « La Marseillaise » qui, le 3 janvier 1944, entreprit d’attaquer la prison Notre-Dame de Valenciennes pour libérer les détenus. Son détachement parvint à pénétrer dans l’enceinte de la prison et à libérer sept résistants FTP qui avaient été condamnés à mort. Gilbert Parisse tua dans sa fuite un Allemand, et parvint à échapper à l’arrestation.
Néanmoins, le 11 janvier suivant, il fut reconnu par un garde allemand alors qu’il traversait le pont Villars de Valenciennes. Il y eut un échange de coups de feu et, finalement neutralisé par les forces allemandes, il fut torturé puis condamné à mort, le 2 février, par le tribunal de la Feldkommandantur de Lille (Nord). Il fut passé par les armes, déjà agonisant, le lendemain, au fort de Bondues.
Son nom figure sur le monument commémoratif du fort Lobeau, à Bondues.
Résistant au sein des Francs-tireurs et partisans (FTP), il dirigea la 5e compagnie de Valenciennes (Nord) et prit part au sabotage d’une voie ferrée qui fit dérailler, en décembre 1943, un train militaire acheminant des SS à la frontière belge. Il commanda également le groupe « La Marseillaise » qui, le 3 janvier 1944, entreprit d’attaquer la prison Notre-Dame de Valenciennes pour libérer les détenus. Son détachement parvint à pénétrer dans l’enceinte de la prison et à libérer sept résistants FTP qui avaient été condamnés à mort. Gilbert Parisse tua dans sa fuite un Allemand, et parvint à échapper à l’arrestation.
Néanmoins, le 11 janvier suivant, il fut reconnu par un garde allemand alors qu’il traversait le pont Villars de Valenciennes. Il y eut un échange de coups de feu et, finalement neutralisé par les forces allemandes, il fut torturé puis condamné à mort, le 2 février, par le tribunal de la Feldkommandantur de Lille (Nord). Il fut passé par les armes, déjà agonisant, le lendemain, au fort de Bondues.
Son nom figure sur le monument commémoratif du fort Lobeau, à Bondues.
Sources
SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Musée de la Résistance de Bondues, Ils étaient 68, 2010. – Mémorial GenWeb. – État civil.
Julien Lucchini
