Né le 29 mars 1924 à Champvans-les-Dole (Jura), fusillé le 18 avril 1944 à Dijon (Côte-d’Or) ; mécanicien ; résistant, membre du maquis de Lusigny du groupe Pierre Semard.

Fils d’Auguste Mothet, manœuvre, et de Valentine (née Roy), sans profession, Jean Mothet, célibataire, résidait au maquis de Lusigny en Côte-d’Or depuis la fin de l’année 1943 au moment où il devint réfractaire au Service du travail obligatoire (STO). Une source indique une affiliation au mouvement Combat, mais le choix du nom de la compagnie semble plutôt caractéristique d’un groupe de Francs-tireurs et partisans français, organisation armée du Front national pour la libération et l’indépendance de la France, mouvement de résistance dirigé par le Parti communiste français (PCF).
Il fut capturé le 30 mars 1944 au maquis de Lusigny par la Wehrmacht lors de l’attaque du maquis par l’armée allemande. Il fut interné à la prison de Dijon. Condamné à mort le 17 avril 1944 par le tribunal militaire allemand de Dijon (FK 669), Jean Mothet a été fusillé le lendemain à 6 h 33.
Son nom est inscrit sur la stèle commémorative, à Lusigny-sur-Ouche (Côte-d’Or) et sur le monument aux morts de Champvans (Jura).
Il obtint le statut le « Mort pour la France » le 21 décembre 1945.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Mémorial GenWeb. – État civil.

Delphine Leneveu

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