Né le 24 décembre 1901 à Verdun (Meuse), fusillé le 1er octobre 1941 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; conducteur de locotracteur à la SNCF ; résistant.

Marié et père de quatre enfants, Sylvain Tribouillois résidait à Vaires-sur-Marne (Seine-et-Marne).
Il fut arrêté le 23 août 1941 à Vaires-sur-Marne par la police française de Chelles à la suite de nombreux vols en gare de Vaires. La perquisition à son domicile permit la découverte de deux fusils allemands, un revolver à barillet avec dix balles. Il fut aussi accusé d’avoir distribué des tracts anti-allemands. Le parquet remit Sylvain Tribouillois à la justice militaire allemande pour « vol, détournement et détention illégale d’armes allemandes ». Il fut interné successivement à la prison de Melun, puis à celle du Cherche-Midi (Paris, VIe arr.).
Il fut condamné à dix années de travaux forcés le 17 septembre 1941 par le tribunal militaire allemand de Melun (FK 680) ; le commandement militaire allemand ayant fait appel, Sylvain Tribouillois fut condamné à mort en seconde instance le 1er octobre 1941, et fusillé le jour même au Mont-Valérien à 19 h 30.
Sylvain Tribouillois fut inhumé au cimetière parisien d’Ivry-sur-Seine (Seine, Val-de-Marne) le lendemain 2 octobre 1941 division 47, ligne 2, n° 77 puis exhumé le 18 janvier 1950.
La mention Mort pour la France lui fut attribuée par le Ministère des Anciens Combattants le 21 avril 1947. Il fut homologué Interné Résistant (DIR) et il reçut à titre posthume la médaille de la Résistance française par décret du 31 mars 1960.
Son nom figure sur la cloche du Mémorial de la France combattante au Mont-Valérien et sur la plaque commémorative 1939-1945 SNCF de la gare de Vaires-sur-Marne.
Voir Mont-Valérien, Suresnes (Hauts-de-Seine)
Sources

SOURCE : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). — Le Grand Écho de l’Aisne, 10 octobre 1941, p. 1. — MémorialGenWeb. — Site Internet Mémoire des Hommes. — Répertoire des fusillés inhumés au cimetière parisien d’Ivry.

Delphine Leneveu

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