Né le 31 juillet 1924 à Montbéliard (Doubs), fusillé le 30 mars 1944 à Vesoul (Haute-Saône) suite à une condamnation à mort ; bûcheron ; résistant FTPF.

Célibataire, Pierre Curie travaillait comme bûcheron et ouvrier d’usine à Pont -de- Roide (Doubs). Il participa à la Résistance à partir de 1943, mais recherché, il rejoignit la Haute-Saône en janvier 1944 où il appartenait au groupe FTP Bara de la 9ème compagnie.
Il participa à l’attentat contre un gestapiste français et ses deux fils collaborateurs à Fleurey-les-Faverney, village où Pierre Curie habitait. La Felgendarmerie l’arrêta le 12 mars 1944. Interné à la prison de Vesoul, torturé, il fut condamné à mort par une cour martiale de l’État français ( Milice) venue de Paris qui siégea à Vesoul.
Pierre Curie a été fusillé par un peloton de Gardes mobiles de Dijon, dans la prison de Vesoul, un quart d’heure après la sentence. Le procureur général de Besançon en fut averti par son substitut de Vesoul grâce à une note du surveillant chef de la maison d’arrêt.
Pierre Curie a été inhumé dans le cimetière protestant de Pont-de-Roide.
Son nom figure sur le mémorial de la Résistance à Vesoul et sur le monument aux morts de sa commune appelée depuis 2014, Pont-de-Roide-Vermondans.
Sources

SOURCES : Arch. Nat. BB 18 3565 (cité par Virginie Sansico, La justice du pire, Payot, 2003.— Mémorial GenWeb.

Annie Pennetier

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