SANCHEZ GARCIA Angel
Né le 5 mai 1895 à Villérias Palencia (Espagne), exécuté sommairement le 27 juin 1944 à Celle-Lévescault (Vienne) lieudit Vaugeton ; Espagnol ;monteur en chaussures ; communiste ; interné ; résistant et maquisard FTPF.
Fils de Vicente et d’Angela, née Garcia, Angel Sanchez-Garcia arriva en France en 1917, il demeurait à Villepinte (Seine-et-Oise, Seine-Saint-Denis). Il retourna en Espagne, épousa le 25 janvier 1923 à Valence Marciana Fernandez-Zarguelo. Le couple eut trois enfants, Florence (1923), Angelo (1927) et Guillerma (1933), Angel Sanchez-Garcia participa probablement aux campagnes de solidarité avec la République espagnole.
En 1941, le couple vint habiter au 11 Rue des Panoyaux à Paris, XXe arr., Angel travaillait aux Établissements Rosso 9 Rue Buffault dans le XIXe arr., Marciana couturière effectuait des travaux à domicile. Le 27 mai 1942, des inspecteurs des Renseignements généraux interpellèrent Vincent Balagué, sur un papier saisi sur lui figurait le nom d’Angel Sanchez Garcia. Les époux Sanchez Garcia furent arrêtés le 27 juin ; lors de la confrontation avec Vincent Balagué, Angel déclara ne pas le connaître, et Balagué affirma que le papier lui avait été donné par un autre Espagnol au cas où il aurait des chaussures à réparer.
Le domicile du couple était surveillé depuis quelques semaines, le 27 avril et le 7 mai 1942, Maria Camina-Salleres, veuve Piegay dite Helena, considérée par la police comme une dirigeante de l’organisation avait été repérée alors qu’elle rendait visite au couple. Le 2 juillet 1942, Angel et Marciana étaient arrêtés, inculpés de « menées communistes », en infraction avec le décret du 26 septembre 1939. Internés au camp des Tourelles, XXe arr., Marciana fut transférée le 11 juillet 1942 à la prison de la Petite Roquette, puis au camp des Tourelles.
Le 15 octobre 1943, une ordonnance de non-lieu était prononcée par le Parquet de la Seine, mais la préfecture de police estimait : « qu’en raison de leurs contacts avec des militants communistes, ces étrangers peuvent être tenus comme douteux. En conséquence, leur libération paraît inopportune actuellement ». Angel quitta les Tourelles le 6 mai 1944 pour le camp de Rouillé (Vienne).
Des résistants libérèrent quarante-six internés dans la nuit du 10 au 11 juin 1944, Angel Sanchez Garcia rejoignit le maquis de Saint-Sauvant (Vienne), prit part à plusieurs actions contre les militaires allemands. Le matin du 27 juin, une colonne motorisée de plus de mille cinq cents hommes de la SS, de la Wehrmacht et de la Milice encerclait la forêt. Le hameau de la Branlerie, quartier général du maquis fut incendié. Cinq maquisards étaient tués les armes à la main. En fin d’après-midi, vingt-sept hommes frappés à coups de crosses étaient exécutés sur le bord d’une route au lieu-dit Vaugeton, commune de Celle-Lévescault. Parmi-eux se trouvaient neuf espagnols qui s’étaient évadés de Rouillé : Luis Gomez Castaño, Juan Hernandez Rodriguez, Antonio Serra Clariani, Honorio Perez Gonzalès, Ricardo Rojas Gil, Santiago Marruedo Fraile, Raphaël Massa Andreu, Vicente Rossel Barrachina et Angel Sanchez Garcia dont l’inhumation eut lieu à Lusignan.
Son épouse Marciana fut libérée du camp des Tourelles le 16 août 1944.
Une stèle fut dressée sur la route départementale 7, près du lieu-dit Vaugeton (Vienne) : « À la Mémoire des Glorieux Soldats sans Uniformes Tombés à cet Endroit le 27 Juin 1944 pour la Paix et la Liberté. Massacrés par les nazis. Ils sont Morts pour la France et la Liberté ».
En 1941, le couple vint habiter au 11 Rue des Panoyaux à Paris, XXe arr., Angel travaillait aux Établissements Rosso 9 Rue Buffault dans le XIXe arr., Marciana couturière effectuait des travaux à domicile. Le 27 mai 1942, des inspecteurs des Renseignements généraux interpellèrent Vincent Balagué, sur un papier saisi sur lui figurait le nom d’Angel Sanchez Garcia. Les époux Sanchez Garcia furent arrêtés le 27 juin ; lors de la confrontation avec Vincent Balagué, Angel déclara ne pas le connaître, et Balagué affirma que le papier lui avait été donné par un autre Espagnol au cas où il aurait des chaussures à réparer.
Le domicile du couple était surveillé depuis quelques semaines, le 27 avril et le 7 mai 1942, Maria Camina-Salleres, veuve Piegay dite Helena, considérée par la police comme une dirigeante de l’organisation avait été repérée alors qu’elle rendait visite au couple. Le 2 juillet 1942, Angel et Marciana étaient arrêtés, inculpés de « menées communistes », en infraction avec le décret du 26 septembre 1939. Internés au camp des Tourelles, XXe arr., Marciana fut transférée le 11 juillet 1942 à la prison de la Petite Roquette, puis au camp des Tourelles.
Le 15 octobre 1943, une ordonnance de non-lieu était prononcée par le Parquet de la Seine, mais la préfecture de police estimait : « qu’en raison de leurs contacts avec des militants communistes, ces étrangers peuvent être tenus comme douteux. En conséquence, leur libération paraît inopportune actuellement ». Angel quitta les Tourelles le 6 mai 1944 pour le camp de Rouillé (Vienne).
Des résistants libérèrent quarante-six internés dans la nuit du 10 au 11 juin 1944, Angel Sanchez Garcia rejoignit le maquis de Saint-Sauvant (Vienne), prit part à plusieurs actions contre les militaires allemands. Le matin du 27 juin, une colonne motorisée de plus de mille cinq cents hommes de la SS, de la Wehrmacht et de la Milice encerclait la forêt. Le hameau de la Branlerie, quartier général du maquis fut incendié. Cinq maquisards étaient tués les armes à la main. En fin d’après-midi, vingt-sept hommes frappés à coups de crosses étaient exécutés sur le bord d’une route au lieu-dit Vaugeton, commune de Celle-Lévescault. Parmi-eux se trouvaient neuf espagnols qui s’étaient évadés de Rouillé : Luis Gomez Castaño, Juan Hernandez Rodriguez, Antonio Serra Clariani, Honorio Perez Gonzalès, Ricardo Rojas Gil, Santiago Marruedo Fraile, Raphaël Massa Andreu, Vicente Rossel Barrachina et Angel Sanchez Garcia dont l’inhumation eut lieu à Lusignan.
Son épouse Marciana fut libérée du camp des Tourelles le 16 août 1944.
Une stèle fut dressée sur la route départementale 7, près du lieu-dit Vaugeton (Vienne) : « À la Mémoire des Glorieux Soldats sans Uniformes Tombés à cet Endroit le 27 Juin 1944 pour la Paix et la Liberté. Massacrés par les nazis. Ils sont Morts pour la France et la Liberté ».
Sources
SOURCES : Arch. PPo. 77W 378. – Site Internet Vienne Résistance Internement Déportation (V.R.I.D.). – Site Internet GenWeb.
Daniel Grason