QUERALT Jean
Né le 15 août 1910 à Alcariad ou Alcarras ? (province de Lerida, Espagne), exécuté sommairement le 27 juin 1944 à Vaugeton, commune de Celle-l’Evescault (Vienne) ; manœuvre ; résistant FTPF.
Jean Queralt, de nationalité espagnole, résidait (selon son acte de décès) au début des années 40 au Mans (Sarthe) 12, rue Roland Garros. Il y vivait avec une compagne et était père de trois enfants. Il exerçait la profession de manœuvre.
Dans des circonstances à déterminer, il fut arrêté et envoyé à une date à préciser au camp d’internement administratif de Rouillé (Vienne). Selon la déclaration de son chef de groupe FFI Thomas Urbiztondo qui demanda pour lui après la guerre la mention « mort pour la France » il s’engagea le 10 mai 1944 dans le groupe FTPF « 14 avril » au camp de Rouillé (SHD Vincennes op. Cit.) : « J’ai contacté Monsieur Queralt, au camp de Rouillé (Vienne) lors de la réorganisation du groupe FFI 14 avril duquel il faisait partie au moment de l’évasion du camp le 10 juin 1944 ».
Dans la nuit du 10 au 11 juin 1944, des maquis FTPF de la région avaient obtenu l’ouverture après l’avoir encerclé, du camp d’internement de Rouillé (Vienne) qui enfermait essentiellement des communistes, républicains espagnols et « étrangers indésirables ». Une partie des détenus libérés dont Jean Queralt, forma sous la direction de Marcel Papineau un maquis dont l’effectif augmenta très rapidement avec l’arrivée de nouveaux résistants. Après avoir dû quitter un premier cantonnement dans le bois des Cartes près de Rouillé, le maquis s’était établi le 14 juin 1944 en forêt de Saint Sauvant. Selon son dossier à Vincennes (op. cit.) Jean Queralt participa à l’attaque de voitures allemandes à la capture de prisonniers et à la garde de prisonniers.
Le 27 juin 1944, une colonne de répression motorisée de plus de 1500 hommes de la SS et de la Wehrmacht, renforcée par des miliciens français, encercla le maquis de Saint-Sauvant. Au cours d’un dur combat, cinq maquisards furent tués, les autres dont Jean Queralt au nombre de 25 durent se rendre. Capturés et maltraités, ils furent exécutés sommairement en fin d’après-midi au lieu-dit Vaugeton, commune de Celle-Lévescault (Vienne). Les fermes de La Branlerie furent incendiées.
Inhumé à Celle-Lévescault, le corps de Jean Queralt fut reconnu le 20 juillet 1945 et l’acte de décès établi à ce moment. Son corps fut ensuite transféré dans la nécropole nationale de Sainte-Anne-d’Auray (Morbihan).
Il obtint la mention Mort pour la France et a été homologué FFI. Son nom est inscrit sur la stèle commémorative de Vaugeton.
Dans des circonstances à déterminer, il fut arrêté et envoyé à une date à préciser au camp d’internement administratif de Rouillé (Vienne). Selon la déclaration de son chef de groupe FFI Thomas Urbiztondo qui demanda pour lui après la guerre la mention « mort pour la France » il s’engagea le 10 mai 1944 dans le groupe FTPF « 14 avril » au camp de Rouillé (SHD Vincennes op. Cit.) : « J’ai contacté Monsieur Queralt, au camp de Rouillé (Vienne) lors de la réorganisation du groupe FFI 14 avril duquel il faisait partie au moment de l’évasion du camp le 10 juin 1944 ».
Dans la nuit du 10 au 11 juin 1944, des maquis FTPF de la région avaient obtenu l’ouverture après l’avoir encerclé, du camp d’internement de Rouillé (Vienne) qui enfermait essentiellement des communistes, républicains espagnols et « étrangers indésirables ». Une partie des détenus libérés dont Jean Queralt, forma sous la direction de Marcel Papineau un maquis dont l’effectif augmenta très rapidement avec l’arrivée de nouveaux résistants. Après avoir dû quitter un premier cantonnement dans le bois des Cartes près de Rouillé, le maquis s’était établi le 14 juin 1944 en forêt de Saint Sauvant. Selon son dossier à Vincennes (op. cit.) Jean Queralt participa à l’attaque de voitures allemandes à la capture de prisonniers et à la garde de prisonniers.
Le 27 juin 1944, une colonne de répression motorisée de plus de 1500 hommes de la SS et de la Wehrmacht, renforcée par des miliciens français, encercla le maquis de Saint-Sauvant. Au cours d’un dur combat, cinq maquisards furent tués, les autres dont Jean Queralt au nombre de 25 durent se rendre. Capturés et maltraités, ils furent exécutés sommairement en fin d’après-midi au lieu-dit Vaugeton, commune de Celle-Lévescault (Vienne). Les fermes de La Branlerie furent incendiées.
Inhumé à Celle-Lévescault, le corps de Jean Queralt fut reconnu le 20 juillet 1945 et l’acte de décès établi à ce moment. Son corps fut ensuite transféré dans la nécropole nationale de Sainte-Anne-d’Auray (Morbihan).
Il obtint la mention Mort pour la France et a été homologué FFI. Son nom est inscrit sur la stèle commémorative de Vaugeton.
Sources
SOURCES : SHD Vincennes GR 16 P 494986 (dépouillé par Geneviève Launay) — site internet VRID (Vienne Résistance Internement Déportation) — Mémoire des Hommes — Mémorial genweb. — Photographies Jocelyne et jean Pierre Husson. — État civil, mairie de Celle-l’Evescault, registre des décès 1945 acte n° 15.
Claude Pennetier, Michel Thébault