CREVISIER Auguste, André, Pierre ; CREVIZZIER à l’état civil.
Né le 2 août 1905 à Marbache (Meurthe-et-Moselle), fusillé le 19 mai 1944 à Champigneulles (Meurthe-et-Moselle) ; aide ouvrier ajusteur à la SNCF ; résistant FTPF.
Marié et père de quatre enfants, Auguste Crevisier résidait impasse Mont-Désert à Nancy (Meurthe-et-Moselle). Il s’engagea à compter du 8 mars 1944 dans les Francs-tireurs et partisans français (FTPF), organisation armée du Front national de lutte pour la liberté et l’indépendance de la France, mouvement de résistance dirigé par le Parti communiste français (PCF). Auguste Crevisier était affilié au groupe Gambetta de Nancy.
Le groupe FTP connu sous le nom de « Gambetta » constitué par trois militants venus de Haute-Saône : Buffard, Guillaume et sa femme Simone, mena de novembre 1943 à février 1944, six attentats contre des biens de collaborateurs et huit sabotages. En février 1944, une rafle au cours de laquelle Buffard fut abattu permit l’arrestation de vingt-sept membres du groupe. Onze furent fusillés le 19 mai et quatorze autres furent déportés.
Pour sa part, Auguste Crevisier aurait été arrêté le 24 février 1944 par la police française (police judiciaire) au dépôt SNCF de Nancy et incarcéré à la prison Charles-III de Nancy. Il fut condamné à mort pour « activité de franc-tireur et sabotage » le 5 mai 1944 par le tribunal militaire allemand FK 591 de Nancy et fusillé le 19 mai dans la forêt de Haye, au lieu-dit La Malpierre (fonds de Toul) avec ses dix camarades : Henri Bernier, André Camus, Fernand Demange, Charles Guillaume, André Guyon, Médard Hayotte, Henri Maillet, Jean Maquinet et Alphonse Mouilleron.
Son nom est inscrit sur le monument des fusillés de La Malpierre. Il est prénommé Pierre sur sa tombe au cimetière du Sud à Nancy. Le nom de Crevisier est orthographié avec deux « z » à l’état civil.
Le groupe FTP connu sous le nom de « Gambetta » constitué par trois militants venus de Haute-Saône : Buffard, Guillaume et sa femme Simone, mena de novembre 1943 à février 1944, six attentats contre des biens de collaborateurs et huit sabotages. En février 1944, une rafle au cours de laquelle Buffard fut abattu permit l’arrestation de vingt-sept membres du groupe. Onze furent fusillés le 19 mai et quatorze autres furent déportés.
Pour sa part, Auguste Crevisier aurait été arrêté le 24 février 1944 par la police française (police judiciaire) au dépôt SNCF de Nancy et incarcéré à la prison Charles-III de Nancy. Il fut condamné à mort pour « activité de franc-tireur et sabotage » le 5 mai 1944 par le tribunal militaire allemand FK 591 de Nancy et fusillé le 19 mai dans la forêt de Haye, au lieu-dit La Malpierre (fonds de Toul) avec ses dix camarades : Henri Bernier, André Camus, Fernand Demange, Charles Guillaume, André Guyon, Médard Hayotte, Henri Maillet, Jean Maquinet et Alphonse Mouilleron.
Son nom est inscrit sur le monument des fusillés de La Malpierre. Il est prénommé Pierre sur sa tombe au cimetière du Sud à Nancy. Le nom de Crevisier est orthographié avec deux « z » à l’état civil.
Sources
SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Mémorial GenWeb. – Site de l’AFMD.
Dominique Tantin
