Né le 11 mars 1924 à Menton (Alpes-Maritimes), fusillé le 8 mai 1944 au champ de tir de Biard près de Poitiers (Vienne) ; mécanicien ; résistant au sein de l’Armée secrète (AS) en Charente.

Théophile Bornet, fils d’un père rentier et d’une mère sans profession, résidait à Nieuil (Charente). Réfractaire au Service du travail obligatoire (STO), il s’engagea dans le maquis Bir-Hacheim et intégra le groupe de Négret (Charente).
Au lendemain d’un accrochage survenu le 4 février 1944 avec les troupes allemandes, trois jeunes gens furent arrêtés et livrèrent des informations confirmant la présence d’un maquis dans la région de Négret. Le service de la Section des affaires politiques (SAP) de Poitiers, dirigé par le commissaire Rousselet, poursuivit les investigations et fournit les renseignements recueillis aux autorités allemandes.
Dans la matinée du 22 mars 1944, les troupes de la Wehrmacht, accompagnées des services de la SAP de Poitiers, encerclèrent la grange située à Saint-Laurent-de-Céris (Charente) où le groupe avait installé son campement. L’assaut fut donné. Théophile Bornet et trente-deux autres maquisards furent arrêtés.
Interné à la prison de la Pierre-Levée à Poitiers puis condamné à mort par le tribunal militaire de la Feldkommandantur 677 de Poitiers (FK 677), il a été fusillé le 8 mai 1944 sur le champ de tir de Biard avec ses camarades.
Son nom est inscrit sur le monument commémorant les 128 fusillés sur le champ de tir de Biard, inauguré le 8 mai 1949.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Arch. Dép. Vienne 1921W28. – Au nom de la Résistance, hommage aux 128 fusillés, coll. Centre régional « Résistance & Liberté » et MIMC Office national des anciens combattants Vienne, Poitiers, 2013.

Virginie Daudin

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