Né le 25 février 1906 à Arthenas (Jura), fusillé le 4 mai 1944 à Épinal (Vosges) ; bûcheron ; résistant du réseau Centurie.

Marié, père de quatre enfants et demeurant à Portieux, Gustave Perrin était membre du réseau Centurie depuis novembre 1943. Il fut arrêté à Portieux, le 29 mars 1944, par la Sipo-SD, pour « constitution d’un dépôt d’armes et détention d’armes parachutées », après un parachutage. Un parachutage avait effectivement eu lieu à Damas-aux-Bois (Vosges), le 3 mars précédent.
De nombreux membres du groupe furent également arrêtés : Maurice Coindreau, Gustave Chardot, Roger Cossin, Eugène Huraux, Charles Jacquiert et Georges Marchal.
Incarcérés à la prison de la Vierge à Épinal, tous furent déférés devant le tribunal militaire allemand FK 662 siégeant dans la ville, qui les condamna à mort le 4 mai 1944. Un peloton d’exécution allemand les fusilla le lendemain (Gustave Perrin fut abattu à 6 h 55).
La Délégation du gouvernement dans les territoires occupés (DGTO) avait formulé en vain un recours en grâce le 3 mai.
Le nom de tous ces résistants figure sur le monument des fusillés vosgiens, à Épinal, dans le quartier de la Vierge, ainsi que sur un monument dans le cimetière communal de Portieux portant l’inscription : « Honneur et Patrie. Plutôt mourir que trahir. Hommage aux sept patriotes de Portieux fusillés pour avoir participé à un parachutage d’armes dans la forêt de Damas-aux-Bois (88) », sur une stèle dans l’église et sur le monument aux morts du village.
Gustave Perrin fut titulaire de la Légion d’honneur, de la Croix de guerre, de la Médaille de la Résistance.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen, B VII, 1127 ; B VIII dossier 5 ; Liste S 1744, 307/44, Liste S 86/44 (Notes Thomas Pouty). – Mémorial GenWeb. — Note de Patrick Scholl, petit-neveu de Gustave Perrin.

Iconographie
Iconographie : http://www.memorial-genweb.org/ memorial2/html/fr/complementter.php?id=3424624&largeur=1440&hauteur=900

Frédéric Stévenot

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