Né le 23 novembre 1914 à Paris (XVIIIe arr.), fusillé le 22 mai 1944 à Épinal (Vosges) ; industriel ; résistant au sein du réseau Centurie et de l’Organisation civile et militaire (OCM).

Marié, père d’un enfant et demeurant à Épinal, Georges Vautrin fut arrêté à Paris le 23 janvier 1944 par la Sipo-SD, pour « espionnage ». Il était chef départemental de l’OCM pour les Vosges depuis janvier 1943 et membre du réseau Centurie depuis avril 1942. Il fut dénoncé par André Vial, lui-même condamné et fusillé à la Libération. D’autres membres du groupe furent également capturés : Georges Abdallah, Pierre Dubois*, Henri Megnin, Fernand Salisbury, Raymond Matter et Ruben Valet.
Incarcéré à la prison de Fresnes (Seine, Val-de-Marne), puis à la prison Charles-III de Nancy (Meurthe-et-Moselle) et enfin à celle de la Vierge à Épinal, Georges Vautrin fut déféré avec ses camarades devant le tribunal militaire allemand FK 662 siégeant dans la ville. Il fut condamné à mort le 28 avril 1944. Un peloton d’exécution allemand les fusilla le 22 mai suivant.
Une intervention de la Délégation générale du gouvernement français dans les territoires occupés (DGTO) avait été faite le 3 mai en leur faveur, sans résultat.
Leur nom figure sur le monument des fusillés vosgiens.
Sources

SOURCE : DAVCC, Caen, B VII, 1127, B VIII dossier 5, Liste S 1744 448/44, Liste S 347/44 (Notes Thomas Pouty).

Frédéric Stévenot

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