PASSINI Pio
Né le 10 juillet 1898 à Montese (province de Modène, Émilie-Romagne, Italie), fusillé le 29 juillet 1942 à Champigneulles (Meurthe-et-Moselle) ; mineur ; résistant FTPF.
Domicilié à Auboué (Meurthe-et-Moselle), engagé dans les Francs-tireurs et partisans français (FTPF), organisation armée du Front national de lutte pour la liberté et l’indépendance de la France (FN), mouvement de résistance dirigé par le Parti communiste français (PCF), Pio Passini était le plus âgé des « voltigeurs » et l’artificier chargé de préparer les charges explosives pour les groupes du Pays Haut.
Il fut arrêté le 2 juillet 1942 par la gendarmerie française dans le cadre de l’affaire Pacci. Giovanni Pacci, responsable militaire régional des FTPF, dirigea l’équipe de sabotage de la centrale électrique d’Auboué le 4 février 1942. Cet événement fut suivi de représailles sévères de l’occupant (cent arrestations, soixante-quinze déportations, quinze fusillés), et du démantèlement de l’organisation clandestine communiste, avec l’appui du préfet régional collaborateur Jean Schmidt.
Pio Passini fut condamné à mort le 20 juillet 1942 pour « terrorisme » par le tribunal militaire de la Feldkommandantur 591 de Nancy (Meurthe-et-Moselle) et fusillé le 29 juillet dans la forêt de Haye, au lieu-dit La Malpierre (fonds de Toul) avec neuf de ses camarades : Gaston Fehringer, René Froment*, Orlando Garatoni, Aldo Giagnoni, Maurice Henry, Marcel Jansen, Bruno Mingarelli, Henri Mougeotte et Albert Vurpillot.
Son nom est inscrit sur le monument des fusillés de La Malpierre.
Il fut arrêté le 2 juillet 1942 par la gendarmerie française dans le cadre de l’affaire Pacci. Giovanni Pacci, responsable militaire régional des FTPF, dirigea l’équipe de sabotage de la centrale électrique d’Auboué le 4 février 1942. Cet événement fut suivi de représailles sévères de l’occupant (cent arrestations, soixante-quinze déportations, quinze fusillés), et du démantèlement de l’organisation clandestine communiste, avec l’appui du préfet régional collaborateur Jean Schmidt.
Pio Passini fut condamné à mort le 20 juillet 1942 pour « terrorisme » par le tribunal militaire de la Feldkommandantur 591 de Nancy (Meurthe-et-Moselle) et fusillé le 29 juillet dans la forêt de Haye, au lieu-dit La Malpierre (fonds de Toul) avec neuf de ses camarades : Gaston Fehringer, René Froment*, Orlando Garatoni, Aldo Giagnoni, Maurice Henry, Marcel Jansen, Bruno Mingarelli, Henri Mougeotte et Albert Vurpillot.
Son nom est inscrit sur le monument des fusillés de La Malpierre.
Sources
SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Sites Internet. – Mémorial GenWeb. – État civil. — Pagus Orniensis (Pays de l’Orne), n°9, juin 1992, p.18.
Dominique Tantin