Né le 24 avril 1912 à Artuella Biscaya (Espagne), fusillé comme otage le 2 octobre 1943 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; forgeron ; militant communiste.

Eugène Iturbe-Bilbao résidait au début des années 1940 à Bordeaux (Gironde) où il exerçait la profession de forgeron. Militant communiste, il était membre d’une organisation communiste clandestine chargée principalement de propagande. Il fut arrêté le 28 septembre 1942 par la police française pour « activité communiste ». Il fut interné au camp de Romainville (Seine-Saint-Denis) jusqu’au 29 novembre 1942 puis au camp de Compiègne (Oise) et à nouveau enfin au camp de prisonniers du fort de Romainville.
Suite à l’attentat perpétré le 28 septembre 1943 par le groupe Manouchian (FTP-MOI) contre le Dr. Ritter, envoyé en France par Fritz Saückel pour organiser les ponctions de main-d’œuvre au profit du Reich, une vague d’exécution de cinquante otages eut lieu en représailles début octobre. C’est au sein de ce groupe que Eugène Iturbe-Bilbao a été fusillé par les autorités allemandes (en compagnie en particulier d’un autre militant communiste espagnol vivant à Bordeaux, Léopold Huerta), le 2 octobre 1943 au Mont-Valérien.
Il a été incinéré au cimetière du Père-Lachaise puis inhumé le 23 octobre 1943 au cimetière parisien de Pantin (Seine, Seine-Saint-Denis).
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Site Internet Mémoire des Hommes, base des fusillés du Mont-Valérien.

Michel Thébault

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