Né le 5 mai 1922 à Pont-l’Abbé (Finistère), fusillé le 5 avril 1944 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; chauffeur ; résistant membre des FTPF.

Célibataire, Louis Lagadic exerçait la profession de chauffeur automobile. Militant communiste, il s’engagea dans la Résistance en janvier 1942, membre du groupe de Pont-L’Abbé, chef de groupe des FTP. Il participa notamment à la destruction du pont de chemin de fer de Pen Héné et d’un transformateur électrique.
Il fut arrêté le 16 octobre 1942 à Pont-L’Abbé par la police française et les Renseignements généraux (RG). Jugé le 19 décembre 1942 par le tribunal de la Section spéciale de Rennes (Ille-et-Vilaine), il fut condamné à cinq ans de prison.
Interné à Quimper (Finistère) puis à Vitré (Ille-et-Vilaine) et Fontevrault-l’Abbaye (Fontevraud, Maine-et-Loire), il fut transféré le 23 octobre 1943 à Blois (Loir-et-Cher) et enfin transféré à la prison de Fresnes (Seine, Val-de-Marne) le 27 mars 1944.
Jugé le même jour par le tribunal militaire attaché au commandement du Gross Paris établi à cette date rue Boissy-d’Anglas (VIIIe arr.) et accusé d’« actes de franc-tireur », il fut condamné à mort.
Il a été fusillé le 5 avril 1944 à 15 h 03 par les autorités allemandes au Mont-Valérien.
La mention « Mort pour la France » lui a été attribuée par le secrétariat général aux Anciens Combattants en date du 11 juillet 1945. Son nom figure sur le monument aux morts de Pont-l’Abbé (Finistère) et sur le monument commémoratif du Mont-Valérien à Suresnes.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). — Site Internet Mémoire des Hommes. — Mémorial genweb — Dernière lettre à sa famille disponible sur le site : mont-valerien.fr.

Michel Thébault

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