Né le 22 juillet 1922 à Anet (Eure-et-Loir), fusillé le 30 mars 1944 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; étudiant ; résistant au sein des FTPF d’Eure-et-Loir.

Fils de Gabriel Léger, facteur des postes, et de Claire Marine, sans profession, Bernard Léger résidait à Dreux (Eure-et-Loir). Engagé dans la Résistance au sein des Francs-tireurs et partisans (FTP), il fut arrêté à une date inconnue et emprisonné sous l’accusation d’« activité de franc-tireur ».
Il fut jugé le 15 mars 1944 par le tribunal militaire allemand de Chartres (tribunal de la Feldkommandantur 544)déplacé à Fresnes, en même temps que plusieurs camarades du même groupe FTP (dont Maurice Honoré, René Le Gall et Pierre Martin) et fut condamné à mort.
Incarcéré à la prison de Fresnes (Seine, Val-de-Marne), il a été fusillé avec ses trente camarades, le 30 mars 1944, au Mont-Valérien par les autorités allemandes.
Il fut inhumé au cimetière d’Ivry-sur-Seine (Seine, Val-de-Marne).
La mention « Mort pour la France » lui a été attribuée par le Secrétariat général aux Anciens Combattants en date du 11 mai 1946.
Son nom est inscrit sur la Cloche commémorative du Mont-Valérien et à Dreux sur le monument aux morts et place des Fusillés sur une stèle et une plaque.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Site Internet Mémoire des Hommes.— Site MemorialGenweb. — Abel Le Boy, "Rapport sur l’affaire des fusillés du 30 mars 1944", publié comme supplément au Bulletin de la Société Archéologique d’Eure-et-Loir, n°85, Juillet, Août, Septembre 2005, Mémoires XXXIV-I.

Michel Thébault

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