Né le 2 juillet 1913 à Saint-Marie-aux-Mines (Haut-Rhin), fusillé le 24 août 1944 au fort de Seclin (Nord) ; résistant, membre du réseau Mithridate.

Membre du réseau de renseignements Mithridate, René Stahl fut arrêté le 23 mai 1944 à Paris, peu de temps après le commandant Jean Guet, chef du réseau. Interné à Fresnes (Seine, Val-de-Marne), il fut ensuite transféré à la prison de Loos-lès-Lille (Nord) pour être remis entre les mains des services de « l’ange gardien des V1 », l’Abwehr d’Arras.
Le 24 août 1944, il comparut avec ses camarades Pierre Chauchoy, Fernand Morneau, Jean-Claude Tison et Robert Vecchierini, qui appartenaient au même groupe que lui, devant un tribunal militaire allemand réuni à la citadelle de Lille. Selon toute vraisemblance, il s’agit de la cour martiale du 65e corps d’armée allemand, le tribunal de « l’ange gardien des V1 ». Inculpé d’espionnage, il se vit condamné à mort, à l’instar de Fernand Morneau et de Robert Vecchierini.
Le jour même et dans le plus grand secret, René Stahl fut exécuté, vers midi, avec ses deux camarades dans les fossés du fort de Seclin.

Son nom figure sur la stèle des fusillés du fort de Seclin.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty et Laurent Thiery). – Fonds « Michel Rousseau » (La Coupole). – Laurent Thiery, La Répression allemande dans le Nord de la France (1940-1944), Lille, Presses du Septentrion, 2013, p. 239-256.— Genweb.

Delphine Leneveu, Laurent Thiery

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