Né le 25 janvier 1895 à Ailly-sur-Somme (Somme), fusillé sommairement le 7 novembre 1942 à la citadelle d’Amiens (Somme) ; ouvrier d’usine ; résistant communiste.

Marié, père d’un enfant, ouvrier d’usine, syndicaliste, André Dupuis était un militant communiste clandestin. Dès 1940, il regroupa les membres de sa cellule et organisa la lutte l’action clandestine. Avec ses camarades, il distribuait des tracts et des journaux clandestins. En février 1942 il fut contacté par Arthur Masson et rejoignit la 4e compagnie FTPF. Il participa alors à des sabotages de lignes téléphoniques ( en février 1942 entre Ailly-sur-Somme et Picquigny) et de voies ferrées (en avril 1942 entre Breilly et Picquigny). Le 2 novembre 1942, il fut arrêté par la Gestapo. Interné à la citadelle d’Amiens il y fut fusillé le 7 novembre 1942.
Dans son dossier du AVCC on ne trouve aucune trace de jugement par un tribunal. Il aurait donc été exécuté sommairement.
Sources

SOURCES : SHD, AVCC, Caen 16P202586. – Mémorial des fusillés de la citadelle d’Amiens. — Arch. Dép. Somme, 26 w 587. Arrestations effectuées par les autorités allemandes de 1940 à 1944. Lettres D et E. — Daniel Pillon et Catherine Roussel in La Résistance dans la Somme, DVD Rom. Fondation de la Résistance.

Philippe Pauchet, Claude Pennetier

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