Né le 4 décembre 1923 à Lille (Nord), exécuté le 19 avril 1944 au camp de Souge (Gironde) ; charbonnier ; victime civile.

Fils d’André Haym, négociant, et de Simone née Cahen, Claude Haym ainsi que son frère Lucien firent leurs études au lycée Faidherbe à Lille.
Ils furent recensés en tant que juifs avec leurs parents en 1941 à Vergt (Dordogne) où ils s’étaient réfugiés, les deux frères exerçaient l’activité de charbonnier.
Le 26 mars 1944, la division Brehmer de la Wehrmacht chargée de liquider les maquis subit un échec dans la forêt de la Double, les maquisards prévenus de l’offensive s’étant repliés dans le sud du département. Arrestations, assassinats parmi les civils se multiplièrent et le 4 avril dès 3h du matin, un détachement motorisée de soldats allemands mena des fouilles dans tout le village et la campagne de Saint-Laurent-des-Hommes à la recherche de résistants « gaullistes » et « communistes » dont ils connaissaient les noms. Ils arrêtèrent en autre Claude et Lucien Haym.
Un premier interrogatoire fut dirigé par des SS, des membres de la Gestapo de Bordeaux et la brigade du commissaire Poinseau de Bordeaux. Parmi le groupe arrêté sept, tous juifs ou considéré comme tel, après avoir été détenus au fort du Hâ (Gironde), ont été fusillés par les Allemands le 19 avril 1944 au camp de Souge : Lucien Haym, son frère cadet Claude (17 ans), ainsi que Théodore et Henri Aspis, Jean-Michel Fortinsky, Eugène Strauss et Martin Wittemberg.
Leur père survécut à la guerre. Veuf, il vécut à Mussidan (Dordogne).
Leurs noms figurent sur le mémorial du camp de Souge, à Martignas-sur-Jalle (Gironde).
Sources

SOURCES : Comité du souvenir de Souge, Les 256 de Souge, op. cit. — Mémorial GenWeb. — État civil.

Julien Lucchini, Annie Pennetier

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