Née le 16 décembre 1912 à Falaise (Calvados), morte 4 mai 1945 ; résistante communiste condamnée à mort le 13 juillet 1943, peine commuée ; déportée.

Filles d’agriculteurs, élève au collège Michelet de Lisieux, elle devint institutrice à Saint-Aubin-sur-Argol et fut une militante communiste avant 1939.
Membre du Front national de lutte pour la libération de la France dès sa création en mai-juin 1941, elle participa à la préparation de sabotages, à la cache de résistants et à la propagande. Jean Quellien dit d’elle qu’elle était "l’âme de la résistance communiste en Pays d’Auge". Elle fiu arrêtée dans sa classe et condamnée à mort le 13 juillet 1943 par le tribunal allemand Paris Boissy d’Anglas/Kdt Gross Paris. Sa peine fut commuée comme les Allemands le faisaient régulièrement pour les femmes.
Les listes des convois de déportation contiennent le nom d’Edmonde Robert, déportée NN. Partie de Paris par le convoi du 14 octobre 1943, elle fut incarcérée dans plusieurs prisons allemandes successives : Karlsruhe, Lübeck-Lauerhof, Jauer et enfin Aichach où elle fut libérée le 29 avril 1945. Elle mourut le 4 mai 1945 dans le train ambulance qui la ramenait en France.
Sources

SOURCES : SHD AVCC, Caen.— Fondation pour la Mémoire de la déportation, Livre Mémorial — Mémorial Genweb (consulté le 29-01-19). — Jean Quellien, Résistance et sabotages en Normandie, la Maastricht-Cherbourg déraille à Airan, Corlet, 2000. — Jean Reinert, La geste d’Edmonde, pièce de théâtre inspirée de l’histoire d’Edmone Robert, Ed. Espaces 34, 1994. — Wikipédia.

Claude Pennetier, Michel Thébault

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