Né le 16 janvier 1912 à Monbazillac (Dordogne), exécuté sommairement le 1er août 1944 au camp de Souge (Gironde) ; cultivateur ; résistant, membre du groupe Loiseau de l’Armée secrète.

Fils de Jean Gagnou, cultivateur, et d’Henriette Sounalet, sans profession, Marcel Gagnou, cultivateur , s’était marié le 29 mai 1937 à Prigonrieux (Dordogne) avec Marie Madeleine Camberou et vivait avec son épouse et ses beaux-parents à la ferme des Junies (Prigonrieux, Dordogne).
En 1942, sur demande de Pierre Pinson il devint membre du groupe Loiseau, de l’Armée secrète (AS), que ce dernier avait créé. Marcel Gagnou prit la tête du groupe et, dans ce cadre, il participa à des parachutages et à divers sabotages contre les occupants. Si l’on en croit le témoignage ultérieur de Jackie Barjou, qui était alors enfant, une voiture comprenant quatre officiers allemands vint à la ferme le 3 juillet 1944, sans doute après une dénonciation. Arrêté, Marcel Gagnou fut transféré à la caserne Chanzy de Bergerac (Dordogne), puis au fort du Hâ (Gironde), avant d’être exécuté le 29 juillet ou 1er août, sans procès, au camp de Souge.
Son nom figure sur le monument aux morts de Prigonrieux (Dordogne), ainsi que sur le mémorial des fusillés de Souge, à Martignas-sur-Jalle (Gironde).
Il a reçu la mention "Mort pour la France".
Sources

SOURCES : Comité du souvenir des fusillés de Souge, Les 256 de Souge, op. cit. — Mémorial GenWeb. — État civil.

Julien Lucchini

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