CHARRETON Émile, Armand
Né le 10 mai 1906 à Avignon (Vaucluse), exécuté le 14 juillet 1944 à Cadenet (Vaucluse) ; cuisinier-restaurateur ; résistant.
Émile Charreton fut décoré de la Croix de guerre et, le 18 mai 1960, de la Médaille de la Résistance à titre posthume. Le titre d’interné résistant lui fut attribué le 12 juin 1957. Sa sépulture se trouve au carré militaire du cimetière de Gordes.
Un monument à la mémoire des fusillés de Cadenet fut inauguré près des lieux du crime, le 14 juillet 1945.
Voir Site d’exécution de Cadenet (Vaucluse)
SOURCES : Mémoire des Hommes SHD Vincennes GR 16 P 122006 (nc).— Arch. dép. Gard, 3 U 7 252 (cour de justice de Nîmes, dossier Paolino). ⎯ Arch. dép. Vaucluse 1107 W 7. ⎯ Claude Arnoux, Maquis Ventoux, quelques pages de la Résistance en Vaucluse, Avignon, Les Presses Universelles, 1974.— Association des amis du Musée de la Résistance et de la Déportation, La mémoire gravée. Monuments, stèles et plaques commémoratifs de la Seconde Guerre mondiale dans le département de Vaucluse, Fontaine-de-Vaucluse, Musée d’Histoire, 2002.— Madeleine Baudoin, Témoins de la Résistance en R2, intérêt du témoignage en histoire contemporaine, Aix-en-Provence, thèse d’Histoire, Université de Provence (Aix-Marseille I), 1977.— Jean Boyer (Dr), Aux portes de l’ombre, Valbonne, Éd. « L’Etoile du sud », 2003.— Louis Coste (dir.), La Résistance du pays d’Apt, de la Durance au Ventoux. Historique, Apt, 1974, rééd. 1982.— Jean-Paul Jouval, Mémorial des victimes des communes du canton d’Apt. Seconde Guerre mondiale, Indochine, Algérie, Apt, Le Souvenir français, 2017, p. 75-77.— Gérard Lebouchet, Gordes, le temps des artistes, Forcalquier, C’est-à-dire éditions, 2015.— Vaucluse 44, l’année de la liberté retrouvée. Aspects de la Résistance et de la Libération, Avignon, ONAC-Mission du 60e anniversaire des Débarquements et de la Libération de la France-Département du Vaucluse, 2004.— Guillaume Vieira, La répression de la Résistance par les Allemands à Marseille et dans sa région (1942-1944), Aix-en-Provence, thèse d’histoire, Université d’Aix-Marseille, 2013.
Jean-Marie Guillon