Né le 28 juin 1907 à Visan (Vaucluse) ; tué le 25 mars 1944 à Saint-Romain-en-Viennois (Vaucluse) ; maquisard Francs-tireurs et partisans (FTP).

Fils d’Émile Jayet, coiffeur, et de Marie Aillan, repasseuse, Émile Jayet travaillait comme journalier. Il faisait partie du maquis FTP de Sainte-Croix-Mirabel (Saint-Romain-en-Viennois), appelé camp des Cailles qui se trouve au bois du Roi, en mars 1944. Il fut tué au combat avec Gabriel Caillet lors de l’attaque lancée par l’armée allemande dans la nuit du 24 au 25 mars 1944. Leur camarade Jacques Gondrand qui avait été fait prisonnier fut abattu. Leurs corps furent portés à Vaison-la-Romaine (Vaucluse) et exposés près de la gare avec ceux des autres victimes de la journée, Henri Boyer, Pierre Long, Oscar Schmidtke et Louis Zévaco. Ils furent inhumés à Vaison-la-Romaine le 27 mars.
Une stèle fut érigée sur la colline de Sainte-Croix. Le nom d’Émile Jayet figure aussi sur le monument aux morts de la place Burrus à Vaison-la-Romaine (Vaucluse) et sur le monument « aux morts du maquis » du cimetière de cette ville.
Voir Site d’exécution Saint-Romain-en-Viennois
Sources

SOURCES : Arch. dép. Vaucluse 6 W 14. ⎯ Association des amis du Musée de la Résistance et de la Déportation, La mémoire gravée. Monuments, stèles et plaques commémoratifs de la Seconde Guerre mondiale dans le département de Vaucluse, Fontaine-de-Vaucluse, Musée d’Histoire, 2002. — Lucien-Édouard Dufour, Drôme terre de liberté. « Tu t’appelleras Paris », Valence, Édition Peuple libre/Éditions Notre Temps, 1994. — Lucien Grangeon, Histoire du maquis "Vasio", rééd. augmentée 1992, Avignon, Éd. A. Barthélémy. ⎯ état civil.

Robert Serre, Jean-Marie Guillon

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