Né le 10 septembre 1875 à Biéville-en-Auge (Calvados), massacré le 18 août 1944 à Saint-Michel-de-Livet (Calvados) ; cultivateur ; victime civile.

Fils d’Auguste Bourrienne, journalier, et de Marie Bourrée, Ernest Bourrienne s’était marié le 22 mai 1906 à Boissey avec Lucienne Denise. Il était cultivateur propriétaire à Saint-Michel-de-Livet, lieu-dit La Cour Vigneux.
Le 18 août 1944, des éclaireurs britanniques en Jeep arrivèrent dans sa ferme. Les gens de la maison les accueillirent à bras ouverts.
Dès qu’ils furent repartis, trois SS surgirent et, en représailles, lancèrent plusieurs grenades dans la maison. Ernest Bourrienne, son épouse Lucienne*, sa fille Andrée Chrétien, Paule Bouillon et Suzanne Travert furent tués sur le coup ou achevés d’un coup de pistolet. Deux hommes travaillant à proximité, André Granval et Albert Delignou qui, au bruit des détonations, avaient accouru vers la ferme furent également abattus par les SS.
Le nom d’Ernest Bourrienne figure sur le monument aux morts de Saint-Michel-de-Livet.
Saint-Michel-de-Livet (Calvados) : massacre du 18 août 1944
Sources

SOURCES : Jean Quellien (sous la dir.), Livre mémorial des victimes du nazisme dans le Calvados. — Mémorial GenWeb. — Notes de Julien Lucchini. — État civil.

Jean Quellien

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