Né le 1er juillet 1900 à Opava (actuelle République tchèque), fusillé le 2 décembre 1943 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; Polonais ; officier de l’armée polonaise ; résistant du réseau F2 (Haute-Garonne).

Officier d’active dans l’armée polonaise repliée en France, Gustav Firla devint instructeur à l’École militaire de Coëtquidan en février 1940. Après l’armistice, il devint attaché au service du 2e Bureau à Juan-les-Pins, puis fut nommé chef de poste à Toulouse. Il intégra un groupe de résistants en mars 1941 au sein du réseau F2. Il s’agit du « premier réseau de renseignement à avoir fonctionné en France, organisé dès l’été 1940 par le Service de renseignements de l’armée polonaise lié aux services secrets britanniques sous le nom de ``Famille’’ puis bientôt de F2. » Gustav Firla avait le grade de commandant dans les Forces françaises combattantes (FFC).
Arrêté le 18 juin 1943 à Toulouse (Haute-Garonne) par la Sipo-SD, il fut condamné à mort le 25 novembre 1943 pour « espionnage » par le tribunal militaire de la Kommandantur du Gross Paris siégeant rue Boissy-d’Anglas (VIIIe arr.) et fusillé au fort du Mont-Valérien le 2 décembre à 9 h 39. Il fut inhumé au cimetière d’Ivry-sur-Seine (Seine, Val-de-Marne).
Gustav Firla fut reconnu « Mort pour la France » par le secrétariat général aux Anciens Combattants le 29 août 1946.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Site Internet Mémoire des Hommes.

Dominique Tantin

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