Né le 22 mars 1913 à Gallardon (Eure-et-Loir), fusillé le 30 mars 1944 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; boucher ; résistant, membre des FTPF d’Eure-et-Loir.

Fils de Charles Martin, boucher, et de Raymonde Pauline Ricard, sans profession, Pierre Martin résidait à Gallardon et y exerçait la profession de boucher.
Engagé dans la Résistance au sein des Francs-tireurs et partisans français (FTPF), il fut arrêté à une date inconnue et emprisonné sous l’accusation d’« activité de franc-tireur ».
Il fut jugé le 15 mars 1944 par le tribunal militaire allemand de Chartres (tribunal de la Feldkommandantur 544) déplacé à Fresnes, en même temps que trente camarades du même groupe FTP (dont Maurice Honoré, René Le Gall et Bernard Léger), et fut condamné à mort.
Incarcéré à la prison de Fresnes (Seine, Val-de-Marne), il a été fusillé avec ses 31 camarades, le 30 mars 1944, au Mont-Valérien par les autorités allemandes.
Il fut inhumé au cimetière d’Ivry-sur-Seine (Seine, Val-de-Marne). La mention « Mort pour la France » lui a été attribuée par le secrétariat général des Anciens Combattants en date du 20 avril 1945.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Site Internet Mémoire des Hommes. — Abel Le Boy, "Rapport sur l’affaire des fusillés du 30 mars 1944", publié comme supplément au Bulletin de la Société Archéologique d’Eure-et-Loir, n°85, Juillet, Août, Septembre 2005, Mémoires XXXIV-I. — État civil.

Michel Thébault

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