Né le 17 juillet 1906 à Désertines (Allier), exécuté sommairement en représailles le 14 août 1944 à Prémilhat (Allier), à la carrière des Grises ; mécanicien SNCF ; résistant.

Auguste Saviot était le fils de Charles Saviot et de Rosalie Chevalier. Marié, il était père de trois enfants. Il était en 1944 mécanicien au service de la Traction SNCF du dépôt de Montluçon et était alors domicilié 13 rue George Sand.
Il fut arrêté début août 1944 à Montluçon. A cette période, début août 1944, tout un groupe d’habitants de la ville fut arrêté « accusés à tort ou à raison (selon l’affirmation de l’historien André Touret) d’avoir aidés les maquisards ». Il est à noter qu’un autre employé SNCF, René Damour, également mécanicien au dépôt et domicilié dans la même rue George Sand au 22, fut arrêté le 8 août. Incarcéré à la caserne Richemont à Montluçon (Allier), Auguste Saviot en fut extrait le 14 août 1944, vers 5 heures du matin, avec 41 autres civils également détenus au même lieu. Ils furent conduits en camion sur la route de Quinssaines jusqu’au lieu-dit Les Grises, sur la commune de Prémilhat (Allier). Ils furent fusillés, vraisemblablement en représailles aux multiples attentats et actes de sabotages accomplis dans le secteur de Montluçon dans les premiers jours d’août 1944. Les corps furent jetés dans des fosses creusées à l’avance et couverts de chaux vive.
Son nom figure sur la plaque commémorative SNCF dans le hall de la gare de Montluçon avec René Damour et deux autres cheminots fusillés le même jour Auguste Château et Georges Servant. Son nom figure aussi sur la stèle commémorative de Prémilhat (Allier). Une rue de Montluçon reçut après la guerre dans le centre-ville, le nom de rue Damour-Saviot.
Sources

SOURCES : Dossier AVCC, Caen (notes de Thomas Pouty) — Archives départementales du Puy-de-Dôme dossier des crimes de guerre, cote 908 W 79. — André Touret « Montluçon 1940-1944 : la mémoire retrouvée » 2001 et interview au journal La Montagne 13 août 2013 — Mémorial genweb.

Michel Thébault

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