Né le 14 juin 1907 à Ravières (Yonne), fusillé le 20 août 1943 à Dijon (Côte-d’Or) ; manœuvre ; résistant au sein des FTPF.

Fils d’un manouvrier, Edmond et de Blanche Boulland, sans profession, Lucien Rebut qui était célibataire faisait partie du groupe Francs-tireurs et partisans (FTP) constitué à l’automne 1942 à Ravières et qui fut un des deux éléments constituants du maquis Vauban. Il participa avec ce groupe à plusieurs sabotages ferroviaires et d’écluses dans le Tonnerrois durant l’hiver 1942-1943 et le printemps 1943. Au début mai 1943, deux déraillements réussis par ce groupe, l’un sur la ligne PLM et l’autre sur la ligne de Châtillon, entraînèrent un renforcement des enquêtes de la police allemande.
Deux membres du groupe de Ravières, Lucien Hamard et Lucien Rebut, furent arrêtés le 25 mai 1943 à Nuits-sous-Ravières, leur chef Charles Mollion le lendemain par la gendarmerie, puis ils furent remis aux Allemands et transférés à la prison de Dijon.
Condamné à mort le 11 juin 1943 par le tribunal FK 669 de Dijon, Lucien Rebut a été fusillé à Dijon le 20 août 1943, en même temps que Charles Mollion et Lucien Hamard.
Il obtint la mention « Mort pour la France » le 17 janvier 1946.
Leurs noms sont inscrits sur le Mur des 126 fusillés à Dijon.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Jean-Pierre Besse et Delphine Leneveu). – Robert Bailly, Si la Résistance m’était contée, ANACR Yonne, 1990, p. 266. – Notes Charles Gutirrez. — État civil.

Claude Delasselle

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