Né le 23 janvier 1900 à Brinon-sur-Beuvron (Nièvre), fusillé le 30 juin 1942 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; directeur de garage.

Gaston Isquin résidait au début des années 1940 à Paris dans le XIXe arrondissement. Célibataire, il était le directeur d’un garage.
Il fut arrêté à Paris le 24 avril 1942 par les autorités allemandes et emprisonné pour « détention illégale d’armes » ; selon le constat, il « a été retrouvé chez lui un fusil de chasse et un revolver et qu’il a eu l’imprudence de conserver en attendant l’occasion de les détruire au lieu de les porter au commissariat ».
Incarcéré à la prison du Cherche-Midi (Paris), il fut jugé par le tribunal militaire attaché au commandement du Gross Paris (établi à cette date rue Boissy-d’Anglas, VIIIe arr.) le 26 juin 1942 et condamné à mort bien qu’il ait été reconnu lors du procès qu’il n’y avait pas de mauvaises intentions et qu’il ne faisait partie d’aucune association politique.
Gaston Isquin a été exécuté le 30 juin 1942 à 16 h 54 au Mont-Valérien par les autorités allemandes.
La mention Mort pour la France lui a été attribuée par le secrétariat général aux Anciens Combattants en date du 27 février 1946.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Site Mémoire des Hommes, base des fusillés du Mont-Valérien.

Michel Thébault

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