Né le 5 avril 1912 à Ivry-sur-Seine (Seine, Val-de-Marne), fusillé comme otage le 3 février 1942 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; tourneur.

Marié et père d’un enfant, Georges Trudin était domicilié à Ivry-sur-Seine au 1 port à l’Anglais. Il fut arrêté le 10 octobre 1941 dans cette ville par les autorités allemandes.
D’abord incarcéré à la prison de la Santé à Paris (XIVe arr.), il fut condamné à mort le 15 octobre 1941 pour « détention illégale d’armes » par le tribunal militaire de la Feldkommandantur du Gross Paris siégeant rue Boissy-d’Anglas (VIIIe arr.), puis transféré le 1er décembre à la prison de Fresnes (Seine, Val-de-Marne).
Georges Trudin fut passé par les armes le 3 février 1942 au fort du Mont-Valérien, comme otage, en représailles aux attentats de Paris des 7, 8, 16 et 28 janvier 1942 contre l’armée allemande.
Il fut reconnu « Mort pour la France » le 29 juin 1945. Son nom est inscrit sur le monument commémoratif du Mont-Valérien.
Il avait écrit une dernière lettre que sa femme lut à une amie, mais nous n’en avons plus trace.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Site Internet Mémoire des Hommes. – Mémorial GenWeb. — Franz Stock, Journal de guerre. Écrits inédits de l’aumônier du Mont Valérien, Cerf, 2017, p. 59.

Dominique Tantin

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