Né le 21 avril 1882 à Paris (XVIIIe arr.), fusillé le 9 février 1942 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; retraité de la Société Générale.

Henri Perrette, fils de Jules François et de Marie Françoise Anna Bouvard, était veuf en premières noces de Thérèse Marie Louise Grelbin et il était veuf en secondes noces de Marguerite Desbois. Il résidait 14 avenue Édouard Branly à Chaville (Seine-et-Oise, Hauts-de-Seine).
Henri Perrette fut arrêté à Chaville le 3 janvier 1942 par la 1re Brigade de police mobile avec François B. (dix-sept ans) qui semble l’avoir chargé durant le procès. Henri Perrette fut trouvé détenteur d’un pistolet à barillet et de munitions lors de la perquisition, et il fut incarcéré à la prison parisienne du Cherche-Midi (VIe arr.).
Il fut condamné à mort le 3 février 1942 pour « détention illégale d’armes » par le tribunal militaire de la Feldkommandantur du Gross Paris siégeant rue Boissy-d’Anglas (VIIIe arr.) et fusillé le 9 février 1942 à 9 h 30 au Mont-Valérien.
Henri Perrette fut inhumé au cimetière parisien d’Ivry-sur-Seine (Seine, Val-de-Marne) le 9 février 1942 division 39, ligne 1, n°18 puis transféré le 6 janvier 1945 à Chaville.
Il fut reconnu « Mort pour la France » le 6 septembre 2011 par décision de l’ONAC de Caen. Son nom est inscrit sur le mémorial de la prison du Cherche-Midi de Paris, installé à l’entrée du cimetière de Créteil (Val-de-Marne) après la destruction de la prison, et sur la cloche du Mémorial de la France combattante au Mont-Valérien.
Voir Mont-Valérien, Suresnes (Hauts-de-Seine)
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). — Site Internet Mémoire des Hommes. — MémorialGenWeb. — Répertoire des fusillés inhumés au cimetière parisien d’Ivry.

Dominique Tantin

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