Né le 24 novembre 1920 à Paris (XIIe arr.), fusillé comme otage le 21 février 1942 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; polisseur ; militant communiste ; homologué résistant du Front national.

Plaque sur le monument aux morts de Franconville
Plaque sur le monument aux morts de Franconville
Jacques Potel était le fils de Noël Léopold Potel (37 ans), garçon de magasin et de son épouse Marie Louise Lafarge (29 ans), sans profession, domiciliés 23bis rue Popincourt à Paris. Domicilié à Goussainville (Seine-et-Oise), célibataire, polisseur de profession, Jacques, Charles Potel fut arrêté par la police française le 11 septembre 1940 pour diffusion de tracts communistes.
Il fut condamné le 19 novembre 1940 à un an et demi de prison et fut incarcéré à Fresnes (Seine, Val-de-Marne). Suite à un attentat commis à Rouen (Seine-Inférieure, Seine-Maritime) le 4 février 1942 contre des militaires allemands, il fut condamné à mort par le tribunal militaire de Saint-Cloud (Seine-et-Oise, Hauts-de-Seine) dans le cadre de la politique des otages.
Emprisonné à Villeneuve-Saint-Georges (Seine, Val-de-Marne), il a été fusillé au Mont-Valérien le 21 février 1942.
Il a été inhumé dans le Carré militaire du cimetière parisien d’Ivry-sur-Seine (Seine, Val-de-Marne).
Son nom est gravé sur le monument cloche du Mont-Valérien et sur la plaque du monument aux morts de Goussainville.
Il fut homologué résistant du Front national bien que cette organisation n’ait vu le jour qu’au printemps de 1941.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen, B VIII dossier 3 (Notes Thomas Pouty). – J.-P. Besse, T. Pouty, Les fusillés (1940-1944), op. cit.. — État civil de Paris, 13N 300.— Site Héros de Goussainville.— Notes Annie Pennetier. — Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 487205 (nc).

Alain Prigent, Serge Tilly

Version imprimable