Né le 11 novembre 1918 (lieu inconnu), fusillé le 10 février 1941 en un lieu inconnu à Paris ; cultivateur.

Domicilié à Ploumoguer (Finistère), célibataire, cultivateur, Jean-Auguste Quéméner fut arrêté par la police française le 1er octobre 1940 à son domicile et livré aux autorités militaires de la Luftwaffe pour « sabotage par coupure de fils téléphoniques ».
Il fut condamné à mort le 15 novembre 1940 par le tribunal militaire allemand de la Luftwaffe de Paris. Les autorités françaises intervinrent, s’attachant surtout à démontrer aux autorités allemandes que Jean-Auguste Quéméner était faible d’esprit et maladif (certificat médical à l’appui). Mais ces démarches furent vaines.
Transféré à Paris, il a été fusillé le 10 février 1941 dans un lieu inconnu de la capitale. Il fut le premier fusillé sur décision du tribunal de la Luftwaffe de Paris.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen, B VIII dossier 2 (Notes Thomas Pouty). – J.-P. Besse, T. Pouty, Les fusillés (1940-1944), op. cit.

Alain Prigent, Serge Tilly

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