Né le 1er août 1909 à San Sebastian (Espagne), fusillé comme otage le 2 octobre 1943 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; mécanicien, ajusteur ; résistant dans le réseau Alliance.

Marié et domicilié à Bordeaux (Gironde), Pedro Vallejo, dont l’engagement dans la Résistance remonterait à septembre 1941, faisait partie d’un réseau gaulliste, mais figurait aussi sur des listes de communistes et avait participé à des distributions de tracts. Son graffiti dans la chapelle du Mont-Valérien indique communiste.
Il fut arrêté par la police française (brigade Poinsot) le 28 août 1942. Il fut d’abord interné au fort du Hâ (Bordeaux), transféré le 16 octobre au fort de Romainville (Seine, Seine-Saint-Denis) puis au camp de Compiègne-Royallieu (Oise) le 30 octobre, et enfin ramené à Romainville le 28 novembre.
Otage, il fut passé par les armes au fort du Mont-Valérien le 2 octobre 1943 en représailles à l’attentat contre le Dr Julius Ritter, colonel SS qui supervisait le Service du travail obligatoire (STO) en France et qui fut abattu par des résistants le 28 septembre 1943 à Paris.
Il fut reconnu « Mort pour la France » par le ministère des Anciens Combattants le 3 novembre 1950. Il a été homologué au titre d’Interné résistant et FFI
Son nom est inscrit sur le monument commémoratif du Mont-Valérien.
Graffiti de la chapelle des fusillés du Mont-Valérien :
« Pierre VALLEJO le 3 Octobre Communiste »
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – SHD, Vincennes, GR 16P 583476 (nc). —Site Internet Mémoire des Hommes. – Mémorial GenWeb.— Site du Mont-Valérien.

Dominique Tantin

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