Né le 7 février 1886 à Buding (Moselle), massacré le 4 septembre 1944 à Rombas (Moselle) ; cafetier ; victime civile.

Cafetier et employé à la mairie de Rombas, père d’un enfant, Louis-Nicolas Masion s’était réfugié initialement à Malancourt (Moselle) qui n’était pas évacuée. Rentré chez lui, rue de Villers à Rombas, pour chercher des affaires, il tomba vers 17h sur le SS-Scharführer Hans Degen, chef de la Werkschutz de Rombas, alors que les SA fouillaient chaque maison, l’ordre d’évacuer ayant été donné le 4 septembre.
Degen le tua d’une balle dans la tête.
L’objet de la dispute serait le reproche de Degen à son encontre de ne pas avoir suivi les Allemands vers l’Altreich, alors même que Masion travailla comme policier municipal depuis 1940, chargé notamment de la liquidation des biens des expulsés. Masion avait également adhéré au NSKK en février 1941. D’ailleurs la municipalité de Rombas lui refusa une concession gratuite au cimetière contrairement aux autres victimes des SA.
Sources

SOURCE : SHD, DAVCC : Dossier-statut. — Ascomémo-Hagondange, rapport du Comité d’épuration de Rombas, janvier 1945 et fichier de la NSKK de Rombas. Arch. mun. Rombas, registre délibérations du Comité de Libération, septembre 1944

Cédric Neveu, Philippe Wilmouth,

Version imprimable