Né le 12 mai 1922 à Gatteville (Manche), fusillé le 2 février 1944 à Paris ; instituteur ; résistant, membre des FTPF, groupe 14 Juillet.

Fils de Nicolas et d’ Esther Delacour, frère de Gustave Jurczyszyn, célibataire, Pierre Jurczyszyn, instituteur, résidait à Saint-Lô (Manche).
Le 15 avril 1943, il devait partir pour le Service du travail obligatoire (STO). Réfractaire, il rejoignit les FTPF du groupe « 14 Juillet » à Paris puis ceux des environs de Dijon (Côte-d’Or).
Arrêté le 23 septembre 1943 à Dijon par la Sipo-SD pour « actes de franc-tireur » lors du démantèlement du maquis, il fut transféré de la prison de Dijon à celle de Fresnes (Seine, Val-de-Marne).
Condamné à mort le 27 janvier 1944 par le tribunal allemand de Paris, Pierre Jurczyszyn a été fusillé le 2 février 1944 à Paris, puis inhumé à Saint-Ouen (Seine, Seine-Saint-Denis).
Son nom est inscrit aux côtés de Gustave Jurczyszyn (sans doute la même famille) sur le monument commémoratif « Aux Victimes de la répression nazie », porte de l’ancienne prison détruite lors du bombardement du 6 juin 1944, à Saint-Lô.
Sur le site Mémoire des Hommes, Lucien Jurczyszyn, sans doute apparenté, est homologué dans les FFL. (SHD-Vincennes GR 16 P 315117).
Sources

SOURCES : Cote(s)Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 315118 (à consulter). —DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Mémorial GenWeb. — Mémoire des Hommes.

Delphine Leneveu

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