Né le 27 septembre 1915 à Morlaix (Finistère), fusillé le 30 décembre 1942 au camp militaire de La Maltière en Saint-Jacques-de-la-Lande (Ille-et-Vilaine) ; chauffagiste ; militant du Parti communiste clandestin.

Célibataire, Albert Déniel, monteur en chauffage central, habitait au 17 rue Dom-Maurice à Rennes. Membre de la branche militaire du PCF clandestin, l’OS (Organisation spéciale), il participa aux actions de propagande. Il transporta des explosifs à Saint-Malo qui servirent pour attentats. Arrêté le 1er septembre 1942 à Rennes en possession d’armes, il fut incarcéré à la prison Jacques-Cartier de Rennes où il retrouva plusieurs dizaines de militants arrêtés à la suite d’une grande opération de répression mené par les services spéciaux allemands. Lors d’un procès commencé le 15 décembre, il fut condamné à mort le 22 décembre par le tribunal militaire allemand FK 748 de Rennes pour « actes de franc-tireur ». Albert Déniel a été fusillé quelques jours plus tard le 30 décembre 1942 à 9 h 42 avec vingt-quatre autres camarades, parmi lesquels son frère aîné Yves Déniel.
À la Libération, le 25 janvier 1945, des obsèques officielles furent organisées au palais de justice de Rennes.
Lieu d’exécution : La Maltière, Saint-Jacques-de-la-Lande (Ille-et-Vilaine)
Sources

SOURCES : Arch. Dép. Ille-et-Vilaine, 167J13, 134W19, 1045W50. – DAVCC, Caen, B VIII 3, Liste S 1744 (Notes Thomas Pouty et Jean-Pierre Besse). – Jean Rolland, Mon combat pour la liberté, Éd. Le Baobab, 2013. – Renée Thouanel (sous la dir.), La Maltière (1940-1944), Saint-Jacques-de-la-Lande, 2012.

Alain Prigent, Renée Thouanel, Serge Tilly

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