BOUSSIN Joseph, Francis
Né le 10 avril 1922 à Fougères (Ille-et-Vilaine), fusillé après condamnation le 30 décembre 1942 au camp militaire de La Maltière en Saint-Jacques-de-la-Lande (Ille-et-Vilaine) ; ajusteur ; militant du Parti communiste clandestin.
Fils de Joseph Boussin et de Léa Garnier, Joseph Boussin épousa Alphonsine Rué en 1941. Le couple demeurait 6 rue Pinot-du-Duclos. Joseph Boussin travaillait comme ajusteur à l’Arsenal de Rennes. Dès la fin de l’année 1940, il distribua les éditions parisiennes et locales des journaux clandestins du Parti communiste. Selon le témoignage de Jean Rolland, le couple Boussin cacha un moment, en septembre 1941, Louis Coquillet, responsable régional.
Membre de la branche militaire du PCF clandestin, l’Organisation spéciale (OS), il participa avec Maurice Fourrier à l’action menée au théâtre de Rennes, le 19 avril 1942, lors d’une réunion du Parti populaire français (PPF) présidée par son responsable national, Jacques Doriot. Arrêté le 30 juillet 1942 avec son épouse, il fut incarcéré à la prison Jacques-Cartier de Rennes où il retrouva plusieurs dizaines de militants arrêtés à la suite d’une grande opération de répression menée par les services spéciaux allemands. Lors d’un procès tenu entre le 15 et le 22 décembre, il fut condamné à mort par le tribunal militaire allemand FK 748 de Rennes. Joseph Boussin a été fusillé quelques jours plus tard le 30 décembre 1942 à 10 h 08, avec vingt-quatre autres camarades exécutés entre 9 h 20 et 10 h 18.
À la Libération, le 25 janvier 1945, des obsèques officielles eurent lieu au palais de justice de Rennes.
Une rue porte son nom à Saint-Jacques-de-la-Lande. Son patronyme est inscrit sur quatre monuments : à Rennes, sur le carré des fusillés, sur le monument de la Résistance et au « panthéon » de l’hôtel de ville, et sur la stèle des fusillés de la Maltière à Saint-Jacques-de-la-Lande.
Membre de la branche militaire du PCF clandestin, l’Organisation spéciale (OS), il participa avec Maurice Fourrier à l’action menée au théâtre de Rennes, le 19 avril 1942, lors d’une réunion du Parti populaire français (PPF) présidée par son responsable national, Jacques Doriot. Arrêté le 30 juillet 1942 avec son épouse, il fut incarcéré à la prison Jacques-Cartier de Rennes où il retrouva plusieurs dizaines de militants arrêtés à la suite d’une grande opération de répression menée par les services spéciaux allemands. Lors d’un procès tenu entre le 15 et le 22 décembre, il fut condamné à mort par le tribunal militaire allemand FK 748 de Rennes. Joseph Boussin a été fusillé quelques jours plus tard le 30 décembre 1942 à 10 h 08, avec vingt-quatre autres camarades exécutés entre 9 h 20 et 10 h 18.
À la Libération, le 25 janvier 1945, des obsèques officielles eurent lieu au palais de justice de Rennes.
Une rue porte son nom à Saint-Jacques-de-la-Lande. Son patronyme est inscrit sur quatre monuments : à Rennes, sur le carré des fusillés, sur le monument de la Résistance et au « panthéon » de l’hôtel de ville, et sur la stèle des fusillés de la Maltière à Saint-Jacques-de-la-Lande.
Sources
SOURCES : Arch. Dép. Ille-et-Vilaine, 167J13, 134W19, 1045W50. – DAVCC, Caen, B VIII 3, Liste S 1744 (Notes Thomas Pouty et Jean-Pierre Besse). – Jean Rolland, Mon combat pour la liberté, Éd. Le Baobab, 2013. – Renée Thouanel (sous la dir.), La Maltière (1940-1944), Saint-Jacques-de-la-Lande, 2012. – Notes Dominique Tantin.
Alain Prigent, Renée Thouanel, Serge Tilly
