MÉGNIN Henri, Jacques (Heinrich, Jacob, Leonhard)
Né le 14 janvier 1889 à Mulhouse (alors Haute-Alsace annexée, devenue Haut-Rhin), fusillé le 22 mai 1944 à Épinal (Vosges) ; ingénieur ; résistant, membre du réseau Centurie de l’Organisation civile et militaire (OCM).
Fils de Victor, Lucine Mégnin, commerçant, protestant luthérien, et de Marie, Clotilde Berthommier, catholique, Henri Mégnin, célibataire, résidait à Thaon-les-Vosges (Vosges). Engagé volontaire au mois d’août 1914 à Rouen (Seine-Inférieure, Seine-Maritime), il servit dans l’infanterie et fut blessé par une grenade en 1915. Il finit cette guerre au service météorologique de l’aviation, puis comme interprète.
Il entra au réseau Centurie le 1er juillet 1943. Dénoncé, il fut arrêté le 22 janvier 1944 au Central Hôtel d’Épinal par la Sipo-SD pour « espionnage, activité de franc-tireur et assistance à des ressortissants étrangers ».
Condamné à mort le 27 avril 1944 par le tribunal allemand FK 622 d’Épinal, Henri Mégnin a été fusillé le 22 mai 1944 à Épinal. (Voir Georges Vautrin.)
Reconnu « Mort pour la France », Henri Mégnin reçut à titre posthume la Médaille de la Résistance. Son nom figure sur le monument des fusillés vosgiens à Épinal.
Son dénonciateur fut condamné et fusillé à la Libération.
Il entra au réseau Centurie le 1er juillet 1943. Dénoncé, il fut arrêté le 22 janvier 1944 au Central Hôtel d’Épinal par la Sipo-SD pour « espionnage, activité de franc-tireur et assistance à des ressortissants étrangers ».
Condamné à mort le 27 avril 1944 par le tribunal allemand FK 622 d’Épinal, Henri Mégnin a été fusillé le 22 mai 1944 à Épinal. (Voir Georges Vautrin.)
Reconnu « Mort pour la France », Henri Mégnin reçut à titre posthume la Médaille de la Résistance. Son nom figure sur le monument des fusillés vosgiens à Épinal.
Son dénonciateur fut condamné et fusillé à la Libération.
Sources
SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Notes Jean-Pierre Besse. — État civil ( traduction Léon Strauss ).
Delphine Leneveu