Né le 1er avril 1914 à Courcemont (Sarthe), tué par les Allemands le 13 ou le 15 août 1944 à la sortie de son travail à Villeneuve-Saint-Georges (Seine-et-Oise, Val-de-Marne) ; cheminot ouvrier à Villeneuve-Voiture ; résistant des Forces françaises combattantes (FFC).

Titulaire du bureau du District 112 depuis plus de quatre ans, Maxime Langlet participa à la grève insurrectionnelle à Villeneuve en août 1944. 200 et 300 soldats et cheminots allemands occupaient les ateliers. La grève réussit sans trop de casse de matériel et sans mort d’homme mais le 13 août (selon Jean-Marie Castel), Maxime Langlet tomba sous les balles allemandes le 15 août 1944 sans qu’on connaisse les raisons de cette salve. Il sortait de son travail et n’était pas dans une mission de résistance.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué au grade de sous-lieutenant des Forces françaises combattantes (FFC).
Il obtint le statut d’Interné résistant (IR). Il avait une attestation de Résistance-Fer.
Une stèle sur le lieu de sa mort rappelle son nom.
Sources

SOURCES : SHD Vincennes, GR 16 P 336310 et GR 28 P 585655 (nc). — Hervé Barthélemy et Henri Dropsy dans Cheminots victimes de la répression 1940-1945 Mémorial sous la direction de Thomas Fontaine, éditions Perrin/SNCF, Paris, 2017.— Mémoire des Hommes.— Mémorial Genweb. Jean-Marie Castel, Raymond Juret, Les Villeneuvois et Villeneuvoises sous l’occupation, 1939-1944, 1991, imprimerie Desbouis-Grésil, p. 306.— Notes de Jean-Louis Ponnavoy.

Claude Pennetier

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