Né le 6 septembre 1908 à Teruel, (province de Teruel, Aragon, Espagne), mort assassiné par les Allemands ou les francs gardes de la Milice le 2 ou le 3 août 1944 à Valmanya (Pyrénées-Orientales) ; bûcheron à Valmanya (Pyrénées-Orientales).

José Gimeno était célibataire. En 1944, sa mère était veuve. il vivait à Valmanya, village minier et agro-pastoral du Conflent, dans le massif du Canigou. Il était employé comme bûcheron.
Le 2 août 1944, alors que les Allemands et la Milice attaquaient le vilage de Valmanya, « coupable » à leurs yeux de complicités avec les maquis du Canigou FTPF Henri-Barbusse (Voir Panchot-Barthélemy ; Panchot Julien) et de AGE ([Voir Galiano Gracia Manuel ; Gandia Lorenzo Rafael), la population avertie à temps se réfugia dans les montagnes. Seuls quatre hommes refusèrent de fuir dans la montagne. Ils restèrent sur place et furent torturés et assassinés par les Allemands (Douane et armée) ou, plus probablement, par les francs gardes de la Milice (Voir Romeu Jacques ; Barrena Emeterio, Beaux Pierre).
Leurs noms ainsi que ceux de Jacques Cabaussel, un FTP « disparu » alors qu’il avait pris part aux combats des 2 et 3 août 1944 et des déportés de la commune figurent sur la plaque commémorative installée dans une « grotte », à proximité du village reconstruit après la Libération.
Son prénom est donné comme catalan (« Josep ») par Gual et Larrieu (op. cit.). Son lieu de naissance incite à préférer l’espagnol « José » que l’on trouve sur la plaque de la « grotte » de Valmanya.
Voir Lieu d’exécution de Valmanya [Velmanya] (Pyrénées-Orientales)
Sources

SOURCE : Ramon Gual & Jean Larrieu, Vichy, l’occupation nazie et la résistance catalane, II b, De la Résistance à la Libération, Prades, Terra Nostra, 1998, p. 762, p. 764, p. 921. — Sources de la notice Valmanya.

André Balent

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