MAISON Pierre, Martial
Né le 23 août 1923 à Limoges (Haute-Vienne), exécuté sommairement le 26 mars 1944 à Brantôme (Dordogne) ; ajusteur tourneur ; résistant AS.
Célibataire, Pierre Maison travaillait à l’usine Deris de Limoges (Haute-Vienne).
Membre de l’AS (pseudo Dumas) sous les ordres de Jean Gagnant, il a participé dans son usine au sabotage de moteurs tout en diffusant des journaux clandestins.
Il fut arrêté à Limoges par la SIPO-SD le 20 mars 1944,en même temps que Jeanne Lafarge à la suite de la découverte d’un dépôt d’armes.Il fut emprisonné dans cette ville en compagnie d’André Blabet et Gabriel Bois, salariés de la même entreprise.
Suite à l’exécution de trois officiers allemands, vingt-cinq détenus de la prison de Limoges, résistants comme Pierre Maison et pour certains juifs, furent pris comme otages et emmenés à Brantôme (Dordogne). Les Allemands saisirent aussi sur les lieux un domestique de ferme, résistant réfugié du Calvados. C’est donc vingt-six personnes qui furent exécutées le 26 mars 1944 dans une ancienne carrière désaffectée des environs de Brantôme, au lieu-dit Besse des Courrières.
Son nom figure sur la stèle de Brantôme ainsi que sur le monument commémoratif de la Résistance au jardin d’Orsay à Limoges.
Voir : Brantôme (Dordogne), 26 et 27 mars 1944.. Les victimes les plus connues sont Georges Dumas et Georges Lassalle.
Membre de l’AS (pseudo Dumas) sous les ordres de Jean Gagnant, il a participé dans son usine au sabotage de moteurs tout en diffusant des journaux clandestins.
Il fut arrêté à Limoges par la SIPO-SD le 20 mars 1944,en même temps que Jeanne Lafarge à la suite de la découverte d’un dépôt d’armes.Il fut emprisonné dans cette ville en compagnie d’André Blabet et Gabriel Bois, salariés de la même entreprise.
Suite à l’exécution de trois officiers allemands, vingt-cinq détenus de la prison de Limoges, résistants comme Pierre Maison et pour certains juifs, furent pris comme otages et emmenés à Brantôme (Dordogne). Les Allemands saisirent aussi sur les lieux un domestique de ferme, résistant réfugié du Calvados. C’est donc vingt-six personnes qui furent exécutées le 26 mars 1944 dans une ancienne carrière désaffectée des environs de Brantôme, au lieu-dit Besse des Courrières.
Son nom figure sur la stèle de Brantôme ainsi que sur le monument commémoratif de la Résistance au jardin d’Orsay à Limoges.
Voir : Brantôme (Dordogne), 26 et 27 mars 1944.. Les victimes les plus connues sont Georges Dumas et Georges Lassalle.
Sources
SOURCES : IR 1208 0511 - ODAC 87 — ADHV 185W3-27 — Dossier CVR 87 (CVR 9045) — ADIRP 87 — SHD GR 16P 385512 — SHD Caen AC 21P 79461 Site Internet resistancefrancaise. — Mémorial GenWeb. — Guy Penaud, Les crimes de la division Brehmer, la traque des résistants et des juifs en Dordogne, Corrèze, Haute-Vienne (mars-avril 1944), Périgueux, Éditions La Lauze, 2004, p.109.
Claude Pennetier, Dominique Tantin, Bernard Pommaret
