RENOUX Henri
Né le 21 août 1902 à Saint-Junien (Haute-Vienne), exécuté sommairement le 26 mars 1944 à Brantôme (Dordogne) ; ancien officier ; résistant dans l’Armée secrète (AS).
Suite à l’exécution de trois officiers allemands, vingt-cinq détenus, résistants et pour certains juifs, de la prison de Limoges, furent pris comme otages et emmenés à Brantôme (Dordogne), dont Henri Renoux. Les Allemands saisirent aussi sur les lieux un domestique de ferme. C’est donc vingt-six personnes qui furent exécutées le 26 mars 1944 dans une ancienne carrière désaffectée des environs de Brantôme, au lieu-dit Besse des Courrières.
Il obtint la mention mort pour la France et fut homologué capitaine RIF. Son nom est inscrit sur le monument commémoratif de Brantôme ainsi que sur le monument commémoratif à la Résistance au jardin d’Orsay à Limoges.
Voir Brantôme (Dordogne), 26 et 27 mars 1944., Les plus connus des fusillés sont Georges Dumas et Georges Lassalle.
SOURCES : IR 1208 01278 , ODAC 87 — Archives municipales Limoges 4H32 , 142 — Dossier CVR (cvr 9125) – SHD GR 16P 506226 — SHD Caen AC 21P 141556 — Site Internet resistancefrancaise. — Mémorial GenWeb. — Guy Penaud, Les crimes de la division Brehmer, la traque des résistants et des juifs en Dordogne, Corrèze, Haute-Vienne (mars-Avril 1944), Périgueux, Éditions La Lauze, 2004, pp.109 ; 399. — Notes Bernard Pommaret, Michel Thébault.— État civil.
Claude Pennetier, Dominique Tantin