Né le 21 août 1902 à Saint-Junien (Haute-Vienne), exécuté sommairement le 26 mars 1944 à Brantôme (Dordogne) ; ancien officier ; résistant dans l’Armée secrète (AS).

Il était le fils de Marie Théreze Renoux, âgée de 16 ans à sa naissance, couturière de gants à Saint-Junien, domiciliée chemin de L’abattoir. Il se maria à Peyrat-le-Château le 7 mars 1931 avec Maria Roussel. Ils eurent un enfant. Militaire de carrière, il était en 1944 domicilié à Limoges (Haute-Vienne), chef de groupe de l’AS à la caserne de la Visitation. Henri Renoux fut arrêté le 15 mars 1944 par la SIPO-SD à la suite d’une dénonciation et emprisonné à Limoges.
Suite à l’exécution de trois officiers allemands, vingt-cinq détenus, résistants et pour certains juifs, de la prison de Limoges, furent pris comme otages et emmenés à Brantôme (Dordogne), dont Henri Renoux. Les Allemands saisirent aussi sur les lieux un domestique de ferme. C’est donc vingt-six personnes qui furent exécutées le 26 mars 1944 dans une ancienne carrière désaffectée des environs de Brantôme, au lieu-dit Besse des Courrières.
Il obtint la mention mort pour la France et fut homologué capitaine RIF. Son nom est inscrit sur le monument commémoratif de Brantôme ainsi que sur le monument commémoratif à la Résistance au jardin d’Orsay à Limoges.
Voir Brantôme (Dordogne), 26 et 27 mars 1944., Les plus connus des fusillés sont Georges Dumas et Georges Lassalle.
Sources

SOURCES : IR 1208 01278 , ODAC 87 — Archives municipales Limoges 4H32 , 142 — Dossier CVR (cvr 9125) – SHD GR 16P 506226 — SHD Caen AC 21P 141556 — Site Internet resistancefrancaise. — Mémorial GenWeb. — Guy Penaud, Les crimes de la division Brehmer, la traque des résistants et des juifs en Dordogne, Corrèze, Haute-Vienne (mars-Avril 1944), Périgueux, Éditions La Lauze, 2004, pp.109 ; 399. — Notes Bernard Pommaret, Michel Thébault.— État civil.

Claude Pennetier, Dominique Tantin

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