Né le 30 avril 1898 à Mikolajn (Pologne), massacré le 26 mars 1944 à Brantôme (Dordogne) ; de nationalité polonaise ; colporteur ; victime civile d’origine juive.

Jacob Richter s’était engagé cinq ans dans la Légion étrangère au Maroc. Il épousa une protestante, Mathilde Huber.
En septembre 1939, Jacob Richter quitta Strasbourg pour se replier en Dordogne. Domicilié à La Bachellerie puis à Excideuil, il y fut arrêté lors de la rafle du 11 mars 1944 et transféré à Limoges (Haute-Vienne).
Suite à l’exécution de trois officiers allemands, vingt-cinq détenus internés à la prison de Limoges, résistants et pour certains juifs à l’instar de Jacques Richter, furent pris comme otage et emmenés à Brantôme (Dordogne). Les Allemands saisirent aussi sur les lieux un domestique de ferme, résistant du Calvados réfugié en Dordogne. C’est donc vingt-six personnes qui furent exécutées le 26 mars 1944 dans une ancienne carrière désaffectée des environs de Brantôme, au lieu-dit Besse des Courrières.
Sa tombe est à Brantôme.
Les plus connus des fusillés sont Georges Dumas et Georges Lassalle.
Voir Site de massacre : Brantôme (Dordogne), 26 et 27 mars 1944.
Sources

SOURCES : Site Internet resistancefrancaise. — Mémorial GenWeb. — Bernard Reviriego, Les juifs en Dordogne, 1939-1944, Périgueux, Archives départementales de la Dordogne, Éditions Fanlac, 2003, p. 433. — Guy Penaud, Les crimes de la division Brehmer, la traque des résistants et des juifs en Dordogne, Corrèze, Haute-Vienne (mars-avril 1944), Périgueux, Éditions La Lauze, 2004, pp.109, 399.

Claude Pennetier, Dominique Tantin

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