Né le 8 décembre 1910 à Paris (VIe arr.), fusillé le 22 février 1944 à Annecy (Haute-Savoie) par les Groupes mobiles de réserve (GMR) ; cheminot ; résistant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Fils de Alfred Bouvret, bourrelier, et de Virginie Aurélie Chanot, sans profession, Roger Bouvret s’était marié le 3 mars 1934 à Bienville (Haute-Marne) avec Marie Rose Beldico.
Il fut condamné à mort par la cour martiale de l’État français qui se tint pour la première fois, le 21 février 1944, à Annecy, à la villa Mary, centre de commandement des forces françaises du Maintien de l’ordre. Le 22 février, huit résistants furent passés par les armes, par un peloton de GMR du groupement Bretagne sur le champ de tir à Annecy.
Les huit fusillés sont :Noël Bastien, Roger Bigaud, Arthur Boiteux, Roger Bouveret, Pierre Canali, Paul Dumoulin, Émile Paille et Gérard Van Opstal.
Il fut inhumé dans le carré militaire du cimetière de Loverchy à Annecy.
Le nom de Roger Bouvret est inscrit sur le monument commémoratif aux treize fusillés d’Annecy, rue Marius-Vallin à Annecy.
Déclaré « Mort pour la France », il repose dans le carré militaire du cimetière de Loverchy, à Annecy, tombe n°93. Après la guerre, une stèle est érigée sur le lieu de leur martyr, près de la patinoire annécienne actuelle.
A noter que son nom est orthographié BOUVRET sur l’acte de décès Annecy 108/1944, mais on le trouve écrit BOUVERET sur sa fiche lue aux archives nationales de Caen.
Sources

SOURCES : AERI-Haute-Savoie, Fonds Michel Germain. – Mémorial GenWeb. — État civil. — Michel Germain, Haute-Savoie Rebelle et martyre, Mémorial de la Seconde guerre mondiale en Haute-Savoie, La Fontaine de Siloé, 2009.

Annie Pennetier, Michel Germain

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