VAN OPSTAL Gérard
Né 11 août 1923 à Paris Xe arr., fusillé le 22 février 1944 à Annecy (Haute-Savoie) par les Groupes mobiles de réserve (GMR) après condamnation par une cour martiale de Vichy (SGMO) ; résistant membre de l’Armée secrète (AS).
Originaire de la région parisienne, réfractaire au Service du travail obligatoire (STO), Gérard Van Opstal rejoignit la Haute-Savoie. Il arriva en gare d’Annecy et la filière le mena à Veyrier-du-Lac chez la famille Démolis. Il intégra le maquis d’Alex de César Déléan. Au printemps 1944, il se trouvait dans les villages de la rive droite du lac d’Annecy.
Il fut arrêté par les gendarmes à Saint-Germain, hameau de Talloires. La Haute-Savoie était en état de siège et le colonel Lelong, Intendant de police, avait reçu l’ordre d’éradiquer le « terrorisme ». Le mardi 22 février 1944, il convoqua la première cour martiale expéditive à la Villa Mary à Annecy. En fin d’après-midi les pompes funèbres de la ville furent été prévenues de tenir prêts 11 cercueils.
Onze personnes furent en effet traduites devant la cour. Huit furent condamnées à mort : Noël Bastien, Roger Bigaud, Arthur Boiteux, Roger Bouveret, Pierre Canali, Paul Dumoulin, Émile Paille et Gérard Van Opstal. Ce dernier trouvant la sentence injuste demanda en vain à plusieurs reprises à voir le colonel Lelong.
Ces 8 patriotes furent fusillés par un peloton constitué de gardes mobiles et de G.M.R. au champ de tir d’Annecy, le 22 février 1944 à 6 heures du matin. Il faisait encore nuit, mais la ville, rapidement informée, fut très choquée. L’inhumation des corps eut lieu à 17 heures au cimetière de Loverchy (Annecy), désert, car bouclé afin d’éviter tout incident. Chaque mort avait sa fosse avec son identité exacte. L’Intendant de police Georges Lelong fut obligé de rencontrer la presse dans la soirée. Il dit notamment « Ces huit terroristes ont été condamnés à la peine de mort ; la sentence a été exécutée quelques heures après qu’elle ait été rendue… Hélas, il y en aura d’autres … »
Après la guerre, une stèle fut érigée sur l’emplacement de l’exécution (aujourd’hui proche de la patinoire d’Annecy). Gérard Van Opstal est reconnu « Mort pour la France » (dossier n° 579 962 et acte de décès Annecy 112/1944) et homologué FFI. Son nom est inscrit sur le monument commémoratif aux treize fusillés d’Annecy, rue Marius-Vallin.
Il fut arrêté par les gendarmes à Saint-Germain, hameau de Talloires. La Haute-Savoie était en état de siège et le colonel Lelong, Intendant de police, avait reçu l’ordre d’éradiquer le « terrorisme ». Le mardi 22 février 1944, il convoqua la première cour martiale expéditive à la Villa Mary à Annecy. En fin d’après-midi les pompes funèbres de la ville furent été prévenues de tenir prêts 11 cercueils.
Onze personnes furent en effet traduites devant la cour. Huit furent condamnées à mort : Noël Bastien, Roger Bigaud, Arthur Boiteux, Roger Bouveret, Pierre Canali, Paul Dumoulin, Émile Paille et Gérard Van Opstal. Ce dernier trouvant la sentence injuste demanda en vain à plusieurs reprises à voir le colonel Lelong.
Ces 8 patriotes furent fusillés par un peloton constitué de gardes mobiles et de G.M.R. au champ de tir d’Annecy, le 22 février 1944 à 6 heures du matin. Il faisait encore nuit, mais la ville, rapidement informée, fut très choquée. L’inhumation des corps eut lieu à 17 heures au cimetière de Loverchy (Annecy), désert, car bouclé afin d’éviter tout incident. Chaque mort avait sa fosse avec son identité exacte. L’Intendant de police Georges Lelong fut obligé de rencontrer la presse dans la soirée. Il dit notamment « Ces huit terroristes ont été condamnés à la peine de mort ; la sentence a été exécutée quelques heures après qu’elle ait été rendue… Hélas, il y en aura d’autres … »
Après la guerre, une stèle fut érigée sur l’emplacement de l’exécution (aujourd’hui proche de la patinoire d’Annecy). Gérard Van Opstal est reconnu « Mort pour la France » (dossier n° 579 962 et acte de décès Annecy 112/1944) et homologué FFI. Son nom est inscrit sur le monument commémoratif aux treize fusillés d’Annecy, rue Marius-Vallin.
Sources
SOURCES : AERI-Haute-Savoie, Fonds Michel Germain. — Michel Germain, Haute-Savoie Rebelle et martyre, Mémorial de la Seconde guerre mondiale en Haute-Savoie, La Fontaine de Siloé, 2009. — Mémoire des Hommes. — MémorialGenWeb. — Service historique de la Défense, Caen, AC 21 P 170054.
Annie Pennetier, Michel Germain