Né le 6 mars 1913 à Ixelles (Belgique), fusillé le 18 juillet 1944 à Signes (Var) ; X 33 ; capitaine de l’armée de l’air ; communiste ; mouvement Libération, chef régional de l’Armée secrète (AS) R4, puis chef régional des Corps francs de la Libération (CFL) et des Forces françaises de l’intérieur (FFI) R2 ; Compagnon de la Libération.

Robert Rossi
Robert Rossi
Source : JM Guillon
Après avoir suivi les classes préparatoires au lycée Thiers de Marseille (Bouches-du-Rhône), où ses parents résidaient, Robert Rossi réussit à l’examen d’entrée à l’École polytechnique, dont il sortit en 1933. À contre-courant de l’élite à laquelle il appartenait, il s’était engagé à l’extrême gauche. Membre du Groupe polytechnicien d’études collectivistes, avec notamment Max Barel, fils du militant et futur député communiste des Alpes-Maritimes, Virgile Barel, il participait à Paris aux séminaires de l’Université ouvrière donnés par des intellectuels communistes comme Georges Politzer à des étudiants des grandes écoles. Il y trouvait le groupe des « Dijonnais », avec Robert Ducasse (École centrale), Jacques Renard (École centrale), Raymond Aubrac (Arts et Métiers), Maurice Rousselier (Polytechnique), autant de camarades qui s’engagèrent dans la Résistance et qui y laissèrent souvent la vie. Il participait aussi au groupe des « Ricard », selon le pseudonyme qu’il utilisait pour signer ses articles dans L’Avant-Garde (Jeunesse communiste) ou La Vie ouvrière (CGT). À sa sortie de Polytechnique, choisissant l’armée de l’air, il fut affecté à l’École militaire et d’application de l’armée de l’air à Versailles (Seine-et-Oise, Yvelines) et obtint rapidement ses brevets de pilote militaire, puis d’observateur, avant de devenir commandant d’avion. Il servit ensuite à la 21e Escadre à Nancy (Moselle), puis assura les fonctions importantes de directeur des études à l’École de l’air de Bordeaux (Gironde), puis à celle de Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône). Il fut mis en congé d’armistice au mois de décembre 1940. Dès son retour à la vie civile, il prit contact avec le mouvement de résistance Libération dans la région de Toulouse (Haute-Garonne) et ne tarda pas à prendre des responsabilités militaires dans ce mouvement et dans l’AS unifiée. Il contribua donc à organiser l’AS dans la région et à entraîner ses sections. Parallèlement, à l’automne 1942, il entra comme élève à l’École nationale supérieure d’aéronautique.
Sous le pseudonyme de Perret, il devint l’adjoint du chef régional AS R4, qui était son camarade, Maurice Rousselier, à l’été 1943. Dans un temps très court, il mit en place tout un réseau de dépôts d’armes qui permit d’équiper des maquis AS. À la suite de la chute d’un agent de liaison, il fut arrêté avec quatre autres résistants, le 19 octobre 1943, par la police française et écroué à la centrale d’Eysse (Lot-et-Garonne). Là, il donna des cours de mathématiques et fit des conférences pour les prisonniers. Considéré comme communiste, il avait intégré le comité clandestin chargé de préparer la révolte de la centrale. Il participa à l’attaque des Groupes mobiles de réserve (GMR), les 8 et 9 décembre 1943. Il fit partie d’un convoi de cent soixante-cinq internés « dangereux » transférés à la citadelle de Sisteron (Basses-Alpes, Alpes-de-Haute-Provence). Venant du camp Carrère dans le Lot-et-Garonne, parti de Villeneuve-sur-Lot, ce convoi, dont faisait partie notamment Daniel Renoult et Victor Leduc, mit deux jours pour arriver. Le voyage fut ponctué par diverses manifestations patriotiques. Il parvint à Sisteron le soir du 23 décembre 1943. Rossi n’y resta guère. Avec l’aide de son épouse et de la Résistance, il put s’en évader avec Victor Leduc et deux autres prisonniers le 10 janvier 1944 grâce à un faux ordre de libération adressé au directeur de la prison les 6 et 8 janvier précédents.
Il reprit contact avec l’état-major du Mouvement de libération nationale (MLN), nouveau nom des Mouvements unis de la Résistance (MUR) et des Corps francs de la Libération (CFL). Lorsqu’en avril, Marcel Degliame (Fouché) et Pascal Copeau (Salard ou Corton) assumèrent la responsabilité de l’exécutif Zone sud du MLN, Rossi devenu Levallois fut désigné le 1er avril 1944 comme chef régional des CFL en R2 (Provence). Le 1er mai, lors d’une réunion à Carpentras (Vaucluse) en présence de Pascal Copeau, il fut nommé chef régional FFI, sous l’autorité de Max Juvénal (Maxence), chef du directoire MUR/MLN de R2, en remplacement du colonel Maurice Fourrier (Godefroy), alors que le général Dejussieu (Pontcarral), chef national des CFL, avait proposé le capitaine Jacques Lécuyer Sapin, chef régional de l’Organisation de Résistance de l’Armée (ORA), ce que ne pouvaient admettre les chefs nationaux et régionaux du MLN. Pour Marcel Degliame et Pascal Copeau, Robert Rossi présentait l’avantage d’être sur la même ligne d’action qu’eux-mêmes. Cependant, Jacques Lécuyer resta chef d’état-major régional FFI.
Les ordres de mobilisation de la Résistance reçus au moment du débarquement de Normandie, le 6 juin 1944, provoquèrent l’éclatement de l’état-major régional FFI et un grave conflit entre Rossi et Lécuyer. Les dirigeants de la Résistance en R2 adoptèrent des attitudes divergentes dès le 6 juin, au cours d’une réunion à laquelle tous participaient : Max Juvénal, hostile à une mobilisation prématurée, pencha pour la prudence, Rossi et le délégué militaire régional (DMR) Louis Burdet étaient hésitants et insistaient sur le manque d’armes dans les villes. Rossi était favorable à l’action, mais contre la mobilisation dans la « zone des maquis » (la partie montagneuse de la R2), telle que la préconisait, selon les plans préparés, Lécuyer. Alors que celui-ci rejoignait Barcelonnette (Basses-Alpes, Alpes-de-Haute-Provence) pour y établir son PC insurrectionnel, Rossi, hostile à l’abandon des villes, choisissait de rester à Marseille. Sur le moment, il ne désapprouva pas formellement Lécuyer. Il envisageait même de le rejoindre à Barcelonnette, d’après le témoignage du colonel Zeller, l’un des chefs nationaux de l’ORA, qu’il rencontra, le 8 juin, à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône). Pourtant, le différend se creusa au fil des jours avec l’absence de débarquement en Méditerranée et la répression qui s’abattait sur les concentrations de maquisards dans la région (plus de trois cents morts en douze jours). D’autres griefs ou facteurs de discorde étaient sous-jacents ; outre un conflit d’autorité entre les deux officiers. Rossi estimait que l’ORA ne « jouait pas le jeu » et que Lécuyer avait gardé pour lui des informations et les moyens dont il aurait dû faire bénéficier les FFI. De fait, ce dernier obéissait d’abord aux ordres de sa hiérarchie, chefs nationaux de l’ORA et commandement militaire d’Alger. Prenant son autonomie, il dirigea la mobilisation dans « la zone des maquis » des Basses-Alpes et la lutte qui s’ensuivit entre juin et août 1944. Pour Max Juvénal comme pour Rossi, l’attitude de l’ORA apparaissait comme une tentative de débordement de la Résistance « politique » par la Résistance « militaire », comme une tentative « giraudiste » de prendre le pas sur la Résistance « gaulliste ».
Dans son ordre du jour du 16 juin 1944, Robert Rossi dénonçait durement l’attitude des officiers – ceux de l’ORA et de la mission interalliée du capitaine Henri Chanay (Michel) – qui venaient « de démontrer clairement qu’ils [avaient] toujours obéi à des consignes et des mots d’ordre provenant d’organisations étrangères aux Forces françaises de l’intérieur telles que celles-ci avaient été instituées ». Il les accusait de « manœuvres de sabotage » et il déniait « formellement au capitaine Sapin le droit de donner aucun ordre relatif à la conduite des opérations des Forces françaises de l’intérieur sur la Région », en même temps qu’il interdisait « formellement à quiconque d’exécuter toutes instructions émanant de lui, de l’un quelconque de ses lieutenants agissant en son nom, ou de l’officier français de la Mission interalliée qui [s’était] fait récemment son interprète auprès de nos troupes ». Rossi renversait désormais l’orientation stratégique des FFI en R2, car « les événements récents – écrivait-il – m’ont conduit à modifier d’une manière essentielle les instructions données ». Il s’alignait sur la stratégie du Parti communiste et des Francs-tireurs et partisans (qu’au demeurant, il ne contrôlait pas) : « Les actions déclenchées prématurément et où la mission de simple guérilla a été dépassée par un caractère nettement politique ont, par leur échec cuisant, clairement démontré qu’une insurrection nationale ne se déclenche pas au préalable dans des petites sous-préfectures isolées où l’action de masse est impossible, mais n’a de chance de succès que dans les grands centres ; il est en effet indispensable d’envisager le déclenchement de la grève générale insurrectionnelle sans égard à aucune considération relative au débarquement sur nos côtes ». Il donnait l’ordre « dès maintenant, [de] se mettre en contact étroit avec les responsables départementaux FTP en vue de dépasser très largement la formule des FFI par une unité totale dans l’action », en recommandant de faire en commun des récupérations d’armes, par exemple parachutées, en préconisant, comme les FTP au même moment, la prise des armes, non seulement aux miliciens et aux Allemands, mais aussi aux policiers français. Il précisait que « le commandement régional des FFI [avait] pris tous les accords nécessaires avec le commandement régional FTP ».
Robert Rossi reçut le soutien de Max Juvénal, d’Henri Simon (Sunt), représentant les FTP à l’état-major régional FFI, et celui de l’exécutif du MLN Zone sud. Il rencontra Maurice Bourgès-Maunoury, délégué militaire Zone sud (DMZ), avec Max Juvénal, le 4 juillet à Arles (Bouches-du-Rhône), et lui fit part de ses griefs à l’encontre de Lécuyer. Le DMZ demanda le 9 juillet le remplacement de Lécuyer (Sapin) et du chef régional de la Section atterrissages et parachutages (SAP), Pierre Rayon (Archiduc) (qui rechignait, lui aussi, à partager les armes et dont les positions étaient très proches de celles de l’ORA). Le lendemain, Marcel Degliame rédigea un rapport pour le Comité d’action militaire (COMAC), émanation du Conseil national de la Résistance (CNR), très élogieux pour Rossi, condamnant l’indiscipline de l’ORA. Il proposa de déférer Lécuyer en conseil de guerre et appuya la demande de son remplacement auprès du général Georges Revers, chef national ORA.
Cette condamnation fut sans effets immédiats. L’ORA continua à bénéficier de moyens – parachutages, liaison radio, appui de missions parachutées – envoyés par Alger, sans comparaison avec ceux de Rossi ou de Max Juvénal (qui n’en recevaient aucun). Lécuyer, toujours soutenu par ses chefs, continua son action et ne reconnut plus les directions MLN et FFI. Dans une note au commandant François-Xavier Chaumont (Christophe), chef départemental ORA des Basses-Alpes, il écrivait début juillet : « En dépit de ce peuvent penser Levallois et Martin-Bret, chef départemental MLN, l’ORA existe et a repris son indépendance ».
Robert Rossi parvint cependant à rallier à son autorité le chef de la mission interalliée, le capitaine Henri Chanay (Michel), qui avait d’abord suivi Lécuyer à Barcelonnette. Ce ralliement intervint sans doute lorsque Chanay (Michel) dut assurer l’intérim du DMR Louis Burdet (Circonférence), arrêté le 28 juin par les Allemands.
Rossi redéfinit l’action à mener. Sa directive no 11 du 9 juillet précisa qu’à l’intérieur (départements alpins et Vaucluse), il fallait harceler l’ennemi sur ses arrières, en particulier dans la vallée du Rhône, et éventuellement libérer des secteurs, tandis que, sur le littoral – « zone de l’avant et des armées alliées » –, il fallait assurer une présence, sans chercher à prendre le pouvoir, et effectuer des sabotages, avant de lancer l’insurrection dans les grands centres. Dans un rapport et une note du 12 juillet qu’il confia au major américain Jean-Maurice Muthular D’Errecalde, en instance de retour à Alger, afin qu’il la remette au Special Projects Operations Center (SPOC), Robert Rossi faisait le point sur la crise intervenue avec Lécuyer, qui, tout en ayant accepté l’intégration de l’ORA dans les FFI, n’avait tenu aucune des promesses faites. Il devait mettre à la disposition du MLN un dépôt avec sept tonnes d’armes, or il n’y avait plus rien dans le dépôt lorsque Rossi y avait envoyé du monde. Lécuyer ne lui avait passé aucun contact avec les radios dont il disposait. Robert Rossi ajoutait que tout était devenu clair pour lui à partir du 6 juin : il n’avait plus eu contact avec lui quand il avait rejoint son PC à Barcelonnette. Lécuyer avait envoyé des ordres aux FFI, notamment dans le Var. Il avait donné un ordre de déclenchement qui dépassait très largement « le cadre de l’action de guérilla et de harcèlement », véritable action politique visant à l’occupation de localités avec prise de pouvoir. Pour Rossi (Levallois), c’était à partir des grands centres que l’insurrection devait rayonner et non à partir de petits foyers. Mais, selon lui, l’ORA avait toujours eu peur des villes et avait refusé de les armer. Rossi Levallois donna donc l’ordre de couper tout contact avec l’ORA, ce que le COMAC confirma. Pour lui, l’attitude de Lécuyer le confirmait « dans l’opinion que j’ai eue – dès mes premiers contacts avec l’ORA, et ils remontent à sept. 1943 ! – sur certains officiers de l’Armée de l’armistice ». Il précisait qu’il considérait Henri Chanay comme l’adjoint du DMR Louis Burdet (qui venait d’être libéré) avec mission d’assurer la liaison avec Alger. Il confirmait aussi les accords passés en présence du DMZ, Maurice Bourgès-Maunoury. Dans une note pour le « commandant militaire d’Alger », il avouait qu’il ne savait pas qui était « le représentant officiel des forces de la résistance à Alger ». Lui, se considérait comme « subordonné strictement aux ordres du COMAC, Comité d’action militaire du CNR » et, pour toutes les questions relatives aux opérations, au général Pierre Koenig, qui, de Londres, commandait théoriquement les FFI. Il avouait son ignorance des relations entre Alger et Londres.
Robert Rossi, dont le PC était à Marseille, quartier de La Blancarde, rencontra tous les jours le DMR Louis Burdet après sa libération, le 8 juillet. Il devait le rencontrer le 16 au soir, Louis Burdet devant lui remettre 10 millions en bons du Trésor. Il lui avait remis 6 millions quelques jours auparavant qui avaient été distribués aux chefs départementaux. Il rencontrait aussi régulièrement le commandant Henri Chanay. C’est leur rendez-vous que découvrit Ernst Dunker (Delage), l’un des responsables de la section IV de la Sipo-SD, dans une boîte aux lettres, au cours de la vague d’arrestations des jours précédents. C’est pourquoi Henri Chanay et son adjoint Michel Lancesseur furent arrêtés le 15 juillet au café des Danaïdes, près de l’église des Réformés, dans le centre-ville. Rossi fut arrêté le lendemain, le dimanche 16 juillet, vers midi, dans la maison de son père qui lui servait de PC, 1 traverse Sainte-Rose, à midi. Ses coordonnées avaient été données par l’un des jeunes résistants arrêtés auparavant qui lui servait d’agent de liaison. La police allemande put saisir de nombreux documents et 5,5 millions de francs. Son épouse, Ida Rosi née Assael, qui avait été filée, fut arrêtée et remise, comme « israélite », à la section juive, le 27 juillet. Robert Rossi porte le no 23 dans le rapport « Antoine », rédigé le 11 août 1944 par Dunker pour faire le bilan de la vague d’arrestations qui venait de décimer la résistance régionale.
Interrogé dans les locaux de la Sipo-SD, torturé, emprisonné à la prison des Baumettes, Robert Rossi a été fusillé avec vingt-huit autres résistants, dont Henri Chanay, après un jugement sommaire sur place, le 18 juillet, au fond d’un vallon isolé, dans les bois de Signes (Var). D’après Dunker, le jugement aurait été prononcé par la cour martiale de la 244e division d’infanterie. Les corps furent exhumés le 17 septembre 1944. Son autopsie révéla qu’il avait été victime de coups au visage donnés « avec une extrême violence », par exemple avec une crosse de fusil. Un monument funéraire a été inauguré le 18 juillet 1946 dans le lieu, connu désormais comme le « Vallon des fusillés », devenu nécropole nationale en 1996.
Homologué avec le grade de lieutenant-colonel, Robert Rossi fut décoré à titre posthume de la Croix de guerre avec palme, de la Légion d’honneur, de la Croix de la Libération, de la Médaille de la Résistance. En outre, il a été fait compagnon de la Libération. Son nom a été donné à un boulevard du IVe arrondissement de Marseille par délibération du 23 juillet 1945. Il a été déclaré « Mort pour la France ».
Sources

SOURCES : Arch. Louis Blésy. – SHAT 13P53, Journal de marche du commandant Chaumont. – Presse locale (La Marseillaise, 19 septembre 1944 ; Marseille Magazine, septembre 1957). – Madeleine Baudoin, Histoire des Groupes Francs (MUR) des Bouches-du-Rhône de septembre 1943 à la Libération, Paris, PUF, 1961 et Témoins de la Résistance en R2, thèse d’histoire, Université de Provence (Aix-Marseille I), 1977. – Pascal Convert, Raymond Aubrac. Résister, reconstruire, transmettre, Paris, Seuil, 2011. – Jean Garcin, De l’armistice à la Libération dans les Alpes-de-Haute-Provence, Digne, chez l’auteur, 1983. – Michel Goubet, La Résistance et les années noires à Toulouse et en Haute-Garonne 1940-1944, Toulouse, Scérén/CRDP Midi-Pyrénées, 2004. – Jean-Marie Guillon, « La Résistance intérieure et la libération de la Provence. Stratégies militaires et problèmes de commandement », in Antoine Champeaux et Paul Gaujac (sous la dir.), Le Débarquement de Provence, Paris, Lavauzelle, 2008. – Victor Leduc, Les Tribulations d’un idéologue, Paris, Éd. Syros, 1986. – Robert Mencherini, Midi rouge, ombres et lumières, tome 3, Résistance et occupation (1940-1944), Paris, Syllepse, 2011. – Henri Noguères, Histoire de la Résistance en France, Paris, Robert Laffont, tome 5, 1981. – Mireille Vincent, Contribution à l’étude de la Résistance dans les Basses-Alpes, maîtrise d’histoire, Université de Provence (Aix-Marseille I), 1969. – Vladimir Touplin, Dictionnaire des compagnons de la Libération, Bordeaux, Elytis, 2010. — Site des Compagnons de la Libération (avec des erreurs). – Renseignements Guillaume Vieira.

Jean-Marie Guillon

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