Né le 5 août 1914 à Saint-Geniez-d’Olt (Aveyron) ; plâtrier ; maquisard (AS) ; fusillé sommaire par les Allemands le 17 août 1944 à Sainte-Radegonde (Aveyron).

Dossier de l’Association des familles de fusillés au MRN de Champigny-sur-Marne.
Fils de Justin Alban Aldebert, journalier, et de Marie Léontine Marcillac, sans profession, Alban Aldebert, sergent chef au maquis Libération — ou maquis Lavernhe, ou maquis Arête-Saules — (AS), fut arrêté près de Séverac-le-Château (Aveyron) lors d’une mission. Ce maquis, groupait, près de Séverac-le-Château, environ deux-cents hommes commandés par Yves Testor (futur maire et conseiller général socialiste de Séverac-le-Château)..
Emprisonné à Rodez à la caserne Burloup prison de la Sipo-SD, il en fut extrait avec vingt-neuf autres prisonniers, pour la plupart des résistants, et fut exécuté le 17 août 1944 en fin de journée à Sainte-Radegonde par un peloton de SS de la Luftwaffe alors que l’armée allemande abandonnait le chef-lieu de l’Aveyron et se repliait vers Montpellier..
Il s’était marié le 8 février 1934 à Sévérac-le-Château (Aveyron) avec Marcelle Gazaguhes.
Son nom est inscrit sur le monument mémorial de Sainte-Radegonde.
Voir : Lieu d’exécution : fusillés de Sainte-Radegonde (Aveyron)
Sources

SOURCES : Christian Font, Henri Moizet, Construire l’histoire de la Résistance. Aveyron 1944, Rodez & Toulouse, CDDP Rodez, CDHIP Rodez, CRDP Midi-Pyrénées, 1997, 343 p. [pp. 228-229]. — Notes de Hervé Mollard. — État civil.

André Balent

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