SOULIER René Jean Laurent
Né le 10 août 1924 à Massiac (Cantal), exécuté sommairement le 13 juillet 1944 à Orcines (Puy-de-Dôme) ; résistant au sein des Forces françaises de l’Intérieur (FFI) des maquis de la Margeride et de Chaudes-Aigues.
René Soulier était le fils de Pierre et de Marguerite Rahon, ménagère. Il était célibataire et demeurait au Montel, à Massiac (Cantal).
Il entra dans la Résistance au maquis de la Margeride et de Chaudes-Aigues le 18 mai 1944. Il appartenait au bataillon de la 6e compagnie du Mont Mouchet. Les 10 et 11 juin le maquis fut attaqué par trois groupements tactiques de la Wehrmacht, environ 8000 hommes. René Soulier fut capturé le 22 juin (le 27 juin au cours d’une mission avec son camarade André Jasselin*, selon sa mère) dans les combats aux environs de Saint-Flour (Cantal). Il fut conduit à la prison militaire allemande du 92, à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). Le 13 juillet 1944 à l’initiative d’un chef milicien, Jean-Paul Filliol, il fut extrait de sa cellule ainsi que 23 autres détenus et conduit à la carrière abandonnée de Triouleyre, près du hameau de La Baraque, à Orcines où il fut exécuté à la mitraillette aux environs de 12h00. Déclaré inconnu il fut inhumé au cimetière d’Orcines. Il fut identifié par jugement du tribunal civil de première instance de Clermont-Ferrand le 28 septembre 1944 et inhumé au cimetière de Massiac.
Il obtint la mention "Mort pour la France" le 12 octobre 1945 et le titre d’"Interné résistant" le 5 août 1954.
Son nom figure sur le monument aux Morts, à Massiac, sur le monument de la Résistance, à Saint-Flour (Cantal) et sur le monument commémoratif aux résistants, à Orcines (Puy-de-Dôme).
Il entra dans la Résistance au maquis de la Margeride et de Chaudes-Aigues le 18 mai 1944. Il appartenait au bataillon de la 6e compagnie du Mont Mouchet. Les 10 et 11 juin le maquis fut attaqué par trois groupements tactiques de la Wehrmacht, environ 8000 hommes. René Soulier fut capturé le 22 juin (le 27 juin au cours d’une mission avec son camarade André Jasselin*, selon sa mère) dans les combats aux environs de Saint-Flour (Cantal). Il fut conduit à la prison militaire allemande du 92, à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). Le 13 juillet 1944 à l’initiative d’un chef milicien, Jean-Paul Filliol, il fut extrait de sa cellule ainsi que 23 autres détenus et conduit à la carrière abandonnée de Triouleyre, près du hameau de La Baraque, à Orcines où il fut exécuté à la mitraillette aux environs de 12h00. Déclaré inconnu il fut inhumé au cimetière d’Orcines. Il fut identifié par jugement du tribunal civil de première instance de Clermont-Ferrand le 28 septembre 1944 et inhumé au cimetière de Massiac.
Il obtint la mention "Mort pour la France" le 12 octobre 1945 et le titre d’"Interné résistant" le 5 août 1954.
Son nom figure sur le monument aux Morts, à Massiac, sur le monument de la Résistance, à Saint-Flour (Cantal) et sur le monument commémoratif aux résistants, à Orcines (Puy-de-Dôme).
Sources
SOURCES : SHD Vincennes, GR 16 P 554460, dossier résistant René Soulier (nc). — AVCC Caen, AC 21 P 162152, dossier René Soulier (nc). — Marcel Coste, Orcines et la guerre 1939 – 1945.— Mémorial Genweb. — État civil.
Jean-Louis Ponnavoy
