Né le 2 avril 1925 à Vierzon (Cher), exécuté sommairement le 17 août 1944 à Sainte-Radegonde (Aveyron) ; garçon d’hôtel ; résistant.

Fils d’Henri Barre, forgeron, et de Nadège Gouédard, sans profession, Robert Barre habitait Perpignan (Pyrénées-Orientales). En juillet 1944, il était garçon d’hôtel à Souyri, commune de Salles-la-Source (Aveyron).
Résistant, il fut arrêté à Millau (Aveyron) le 14 juillet 1944 après dénonciation d’une jeune femme. Il était porteur d’un sac contenant deux revolver et 150 balles. Il fut emprisonné à Rodez, puis fut exécuté avec vingt-neuf autres prisonniers résistants ou "civils" otages le 17 août 1944 en fin de journée à Sainte-Radegonde alors que l’armée allemande commençait à abandonner Rodez.
Robert Barre a reçu la mention « Mort pour la France ». Son nom figure sur le monument mémorial de Sainte-Radegonde.
Voir : Lieu d’exécution : fusillés de Sainte-Radegonde (Aveyron)
Sources

SOURCES : Christian Font et Henri Moizet, Maquis et combats en Aveyron. Opinion publique et résistance. Chronologie 1936-1944, Rodez et Toulouse, ONAC Aveyron, ANACR Aveyron CRDP Midi-Pyrénées, 2e édition, 2001, 411 p. [p. 302, p. 311]. — Christian Font et Henri Moizet, Construire l’histoire de la Résistance, Aveyron 1944, Rodez et Toulouse, 1997, 344 p. [p. 228]. — Site internet Aveyron Résistance consulté le 26 février 2016. . — État civil. — Notes d’Hervé Mollard.

André Balent

Version imprimable